Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
23 janvier 2014

LE CONCILE DE PIERRE, de Jean-Christophe Grangé

51g6P7mqsCL

A l’âge de 14 ans, Diane Thiberge a subi une agression dans sa chair qui lui ôta à tout jamais le goût du contact physique. Sauf en arts martiaux – elle est championne dans la catégorie qu’elle s’est choisi. Comme métier, elle a choisi d’être ethologue - étude des diverses espèces animales – plus particulièrement axée sur le comportement des prédateurs. Là aussi elle a réussi brillamment.
Ses relations avec sa mère sont infectes, il n’y a pas d’autres mots – elle la hait littéralement, la méprise totalement, la prend pour une hypocrite intégrale « jouant à la bonne mère » sans réelle conviction. 
A cause de ce qui lui arriva autrefois, la procréation « normale », même ivitro, ne lui est pas possible aussi décide-t-elle d’adopter un enfant en Thaïlande. Le petit garçon, trouvé à deux pas de l’institution où elle a adopté, disait sans cesse « Lu-Sian », aussi l’a-t-elle baptisé « Lucien », afin qu’il ne se sente pas trop éloigné de ce que Diane imagine être son patronyme.

Un soir, revenant d’un dîner chez sa mère (oui elle la déteste, mais bon elle aime bien son beau-père qui l’aide autant qu’il peut),  un camion se met en travers de sa route et c’est l’accident – elle s’en tire indemne, mais par contre l’enfant est gravement blessé – on ne pense pas qu’il survivra. Et il semblerait que Diane ait oublié de boucler la ceinture du siège de l’enfant !
Pour Diane, ceci est impensable – elle adore ce petit garçon, est prête à donner sa vie pour lui – elle est convaincue d’avoir bouclé la ceinture. Lorsqu’elle rencontre le chauffeur du camion, qui a perdu son emploi, celui-ci lui dit qu’il était totalement sobre, contrairement à ce qu’on a prétendu, il se souvient seulement d’une chose = il ne se souvient de rien, comme s’il avait été drogué, or il n’avait rien consommé avant de quitter le parking.

A l’hôpital, alors que les médecins ont baissé les bras devant l’état du petit Lucien, Diane est contactée par un homme, un médecin acupuncteur qui lui dit pouvoir sauver l’enfant – « il doit vivre » - sont les mots employés. Envers tout son bon sens scientifique, Diane accepte et, miracle, l’état de l’enfant s’améliore.
Mais le cadavre de ce docteur est retrouvé dans les cuisines du sous-sol, mort d’une manière atroce. L’inspecteur Patrice Langlois mène l’enquête et bien que le cas de Diane Thiberge mènerait plutôt à conclure qu’elle est « dérangée », il la croit au contraire très lucide et lui fait confiance.

La jeune mère, de son côté, a confié une cassette où le petit Lucien parle tout seul pendant ses jeux – elle la confie à une spécialiste des langues orientales – il ne s’agit en aucun cas d’un dialecte oriental, mais bien d’une langue parlée par une ethnie mongole disparue, les Tsévènes.
D’autres morts sanglantes laissent leurs traces sur   le parcours de Diane Thiberge qui va se rendre aux confins de l’ex-Russie soviétique, jusqu’en Mongolie car elle sait que c’est là qu’elle découvrira toute la vérité.

On peut  faire confiance à Jean-Christophe Grangé pour être prévisible = du « gore », du suspense, des rebondissements à n’en plus finir, des sectes secrètes, des êtres sans scrupules, voire monstrueux,  et une fin en apothéose dramatique.
Ceci dit, même si ce n’est pas exactement délassant comme lecture, ça n’attaque pas non plus complètement les neurones et le suspense fonctionne suffisamment pour qu’on ait envie de poursuivre la lecture malgré l’impression de « déjà lu » .

Celui-ci est le 3ème roman écrit par Grangé, après « Le vol des cigognes » et « les Rivières pourpres ».
En ce qui me concerne, il s’agit du  2ème roman que je lis, après  « le Vol des Cigognes » , une impression de « on prend les mêmes et on recommence » - pas étonnant qu’il ait à ce point attiré le cinéma, avec son goût du sang et des sectes, il y avait là du matériel tout trouvé.
Cette histoire-ci a d’ailleurs également fait l’objet d’une adaptation au cinéma en 2006, librement inspirée par le roman.
Je mentirais en prétendant que je n’ai pas aimé l’histoire, mais je ne vais pas en garder non plus un souvenir impérissable.

J’ai cependant trouvé l’anti-héroïne Diane Thiberge, différente et fière de l’être,  sympathique dans son acharnement à  découvrir la vérité.

 mongolie-paysages

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Moui, je n'ai jamais été tentée par cet auteur. Pourtant, je pense que ça doit bien se lire mais sans plus, comme tu le dis.
Répondre
A
C'est un auteur que je n'ai jamais lu et il ne me tente pas plus que cela ;-)
Répondre
T
100% d'accord avec ton appréciation des romans de Grangé.<br /> <br /> <br /> <br /> Chaque roman est quasiment la copie du précédent, ça occupe le temps et on n'en retient rien.
Répondre
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 253
Archives
Derniers commentaires
Publicité