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mon bonheur est dans la ville
10 avril 2012

PHANTOM OF THE OPERA, d'Arthur Lubin

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Version de 1943

Titre français = le Fantôme de l’opéra

Adaptation et scénario de John Jacoby, Samuel Hoffenstein, Eric Taylor & Hans Jacoby d’après le classique de la littérature « Le Fantôme de l’Opéra » de Gaston Leroux

Depuis 20 ans, Erique ( ?!) Claudin est violoniste à l’opéra de Paris ; hélas des douleurs dans les doigts ne lui permettent plus de jouer aussi bien qu’avant et on le renvoie de l’orchestre. Contrairement à ce que l’on  pourrait penser, Claudin n’est pas un homme riche, il a dépensé tout son maigre avoir afin de permettre à la jeune soprano Christine de prendre des leçons de chant et dans la foulée est tombé secrètement amoureux de la jeune fille. 

Espérant renflouer ses finances, Claudin espère faire publier un concerto qu’il a écrit ; sans réponse depuis, il se rend chez Pleyel et Desjardins pour savoir où cela en est. Tout le monde dit ignorer quoi que ce soit et devant l’insistance d’Erique, Pleyel le renvoie grossièrement, puis retourne à son travail. Pendant qu’il quitte les lieux, Claudin entend une musique familière, c’est son concerto interprété au piano, applaudi et admiré par Franz Liszt en personne.
En rage, Claudin se précipite sur Pleyel, et pour aider celui-ci, son assistant jette de l’acide sur Claudin. Hurlant de douleur, il fuit par les égoûts. Désormais il hantera l’opéra.

Défiguré, il se cache sous un masque mais Christine l’obsède de plus en plus. Celle-ci attire l’inspecteur de police Raoul Blanchard qui veut qu’elle l’épouse et quitte l’opéra, mais elle attire également le baryton Anatole Garron. Christine est devenue la doublure de la diva, qui ne peut se produire un soir par la faute de Claudin. Christine la remplace au pied levé et sa performance lui vaut un tonnerre d’applaudissements.
Suite à cela, la diva exige que Christine soit renvoyée ; Claudin mettra donc fin à ses manigances en l’assassinant.

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Raoul, le policier, souhaite attirer l’assassin et pour cela suggère un plan = interdire à Christine de chanter et Garron suggère de demander à Liszt d’interpréter le concerto. Claudin étrangle l’un des assistants de Raoul, fait tomber l’immense chandelier sur le public qui fuit  affolé, pendant que Claudin retourne dans son domaine des égoûts entraînant Christine avec lui.

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Elle lui arrache son masque et comprend ce qui lui est arrivé. Sur ces entrefaits Raoul et Anatole arrivent également, tirant sur le « Fantôme ». Puis les jeunes gens demandent à Christine de choisir celui des deux qu’elle préfère, mais la jeune femme leur prouve qu'elle préfère l’opéra.

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Cette version 1943   ne fait pas réellement peur elle non plus, il faut bien l’avouer. Moins « navet » que la version Hammer Studios, elle n’est quand même pas non plus de celles qui laisseront un souvenir indélébile dans les mémoires !
Et franchement, cela chante un peu trop à mon goût ! Heureusement l’interprétation est moins stupide que dans la version des studios Hammer.

L’interprétation y est valable, surtout Claude Rains qui campe un émouvant et parfois inquiétant Claudin. Susanna Foster est Christine et c’est Nelson Eddy, le baryton le plus célèbre du cinéma hollywoodien qui tient le rôle d’Antoine Garron.
J’avoue que la personnalité de cet acteur-chanteur me plaît beaucoup, même si sa voix me tape sur les nerfs, car il a aidé bien des jeunes à développer leurs talents musicaux. C’est lui qui a fait connaître la musique classique aux jeunes Américains des années 1930-40.
Par la présence de Nelson Eddy, on a parlé de « film musical » à propos de cette version-ci du « Fantôme de l’Opéra », mais il ne s’agit malgré cela pas d’une comédie musicale dramatique.
Il contient beaucoup de numéros  chantés (airs d’opéra) – le reproche qui fut fait au film fut justement cette version trop musicale et pas assez horrible, ce à quoi j'adhère totalement.
De plus, les 2 prétendants à la main de la jolie Christine font que le film ait parfois des airs de vaudeville, ce qui est tout de même loin du vrai sujet.

Les numéros musicaux ont été écrits par Edward Ward, un compositeur américain qui écrivit pas mal de musiques de films. Ici il a notamment adapté Tschaikosky et Chopin.

Je l’avoue, je suis devenue accro à cette histoire (j’ai le livre, je vais enfin pouvoir le lire), mais la faute en incombe totalement à meloe qui est réellement la grande spécialiste du sujet.
Voir son billet sur toutes les versions existantes, aussi bien ciné que romans, etc.
ici (et pour lesquelles elle a rédigé des billets).

Jamais je n’eusse imaginé qu’il existât autant de versions de ce même sujet – et qui plus est,  certaines -  comme celle-ci - peuvent se regarder sur youytube. Le lien ici.
Léger inconvénient, c'est en plusieurs parties, mais on ne va pas s'arrêter à si peu, non ?
Et il y a encore d'autres versions également à regarder via ce même medium, c'est dire si je vais encore pouvoir me faire peur quelques fois.

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Commentaires
N
j'avoue qu'elle m'a assez agacée, mais celle que j'avais vu précédemment était bien pire
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L
Lu il y a une éternité, je serais bien en peine si je devais le résumer !<br /> <br /> Je note que cette adaptation est à oublier... ;-)
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N
je vais découvrir le roman, incessamment sous peu (enfin je crois, car je ne sais jamais par quoi commencer avec cette PAL :roll:)
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M
Je ne sais pas si je regarderai les films mais il faut à tout prix que je relise le livre... Moi aussi, Meloe m'a donné envie de me replonger dans cette oeuvre.
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A
Merci!! :-)
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