Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
23 décembre 2011

ARNAQUE, COCAINE & BRICOLAGE, de Mohamed Rouabhi

277104_128533103869611_6764634_n

vignette_fiche_lieu_3_1

arnaque_home

resize_1322664075 

Mise en scène d'Olivier Massart

Scénographie de Renata Gorka
Lumières de Dominique Maertens

Ils sont cinq = JO, l’obsédé sexuel dont le membre est le sujet de conversation privilégié, TONY, alias Antoine Bensimon qui vit toujours chez ses parents et se tire une ligne de coke à tout bout de champ histoire de se déstresser, FRANCKIE, prénom dû à Frank Zappa, RITCHIE, l’obsédé textuel, qui ne vit que pour le zen et le feng shui, et enfin THE Boss, SERGIO, qui se la joue "à l'italienne", celui qui les a engagé pour un coup absolument unique qui va les enrichir à vie = percer un mur dans une demeure seigneuriale ayant appartenu à une comtesse russe ayant eu la bonne idée de clamser.
Et puis il y a PAMELA, la ravissante et très godiche serveuse Pamela, pour qui Ritchie a un gros faible.

Pourquoi percer le mur ? mais parce que dans une cache qui devait abriter une petite statue de la vierge, il y a désormais le butin d’un casse, jamais retrouvé par les flics.

resize_1322664021

resize_1322664230

 L’ennui, c’est que pour percer un mur, il faut du mathos = pas de problème, Tony a un pote, Casali, le roi du bricolage, qui leur conseille un « bulldrill », léger problème néanmoins =  comment s’en servir.
Comme Casali n’est quand même pas complètement crétin, il ne croit pas un instant à ce que Tony lui raconte et il les met en cheville avec Mr. Basmati, à condition qu’on lui réserve une petite part du butin.

resize_1322664264

 resize_1322664301

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces nazes du hold-up vont parvenir à leurs fins ; mais retrouver le butin n’est pas tout, encore faut-il convertir les billets d’anciens francs belges en euros. C’est là qu’entre en scène notre Pamela …

Le spectateur avait été prévenu = « Arnaque, etc » était trash ! mais surtout fort drôle – et cette courte pièce de café-théâtre n’a pas fait mentir sa réputation = ce fut du trash hilarant que n’aurait pas renié Michel Audiard et ses « Tontons Flingueurs ».

Didier Colfs (Jo), Clément Manuel (Tony), Nicolas Ossowski (Frankie), Thomas Stuyck (Ritchie) et Patrick Ridremont (Sergio) sont totalement excellents – ils en remettent une couche dans le vulgaire sans que jamais ce ne soit déplaisant, ce qui est quand même un tour de force !

resize_1322664337

Quant à Nina Drecq elle est une Pamela parfaite dans le style « cruche ». Il ne faut pas oublier non plus, dans le rôle assez bref de Mr. Basmati Ahmed Ayed, qui prête aussi sa voix par téléphone au pote Casali.

Les gags verbaux se suivent à un tel rythme qu’il est parfois dur à suivre, mais les zygomatiques en prennent un fameux coup ! 
Le décor est simple = table et chaises  d’un bar dans une rue où les immeubles sont en construction. Par un jeu d’escaliers, et selon le texte, le spectateur devine où se trouvent nos gangsters de troisième ordre mais gaffeurs de premier choix.

Une courte mais sympathique soirée théâtrale, à recommander chaudement pour remplacer la grisaille du dehors par de la bonne humeur au dedans. 

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Tant que ce n'est pas à cause des dents ;)
Répondre
N
c'était très sympa, mes machoires m'en faisaient mal :)
Répondre
T
Ca a pas l'air mal du tout :)
Répondre
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 253
Archives
Derniers commentaires
Publicité