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mon bonheur est dans la ville
16 août 2011

FABRIZIO LA TORRE

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ROMA - LA VERA VITA

 

Fabrizio La Torre est aujourd’hui âgé de 90 ans ; il a été élevé au sein d’une famille où l’art occupait une place importante. Déjà son grand père, Enrico VALENZIANI, était le père de la photographie italienne.

Le père de Fabrizio La Torre était l’auteur de plusieurs livres, dont un essai sur le pape Alexandre VI Borgia ; sa mère était céramiste, peintre et créatrice de foulards pour la maison Hermès. Quant aux œuvres de corail et coquillages créées par sa sœur, elles étaient très prisées par les boutiques Pierre Cardin.

 

Pour La Torre, ses travaux de photographie  furent une envie personnelle de montrer des scènes et des ambiances qui ne tarderaient sans doute pas à disparaître sous le marteau de la modernité.

 

La production de Fabrizio La Torre se situe entre 1945 et 1975, années où il parcourut le monde, captant les atmosphères et la fragilité humaine, en vrai témoin de son temps.

Son œuvre photographique nage à contre courant de la Dolce Vita, alors très en vogue, mais assez superficielle.

Son travail se nomme « La Vera Vita » parce qu’elle montre les quartiers de Rome, ses habitants dans leur contexte réel.

 

Depuis 1975, Fabrizio La Torre a rangé ses archives et ne les ouvre plus que très rarement au public pour une exposition collective limitée.

 

En 2008, il a accepté d’ouvrir ses classeurs à des spécialistes désireux d’étudier son œuvre et constituer l’exposition sur Rome.

Fabrizio La Torre a pris sa retraite sur la riviera italienne mais revient régulièrement à Bruxelles où vivent certains de ses proches, mais aussi des professionnels de la photographie afin de peaufiner la mise en forme de ses archives.

 

(cette partie « biographie » de ma petite chronique est adaptée des informations dans l’exposition).

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J’adore la photographie noir&blanc, je la trouve très créative – et surtout j’aime quand une ville se dévoile autrement que par ses monuments classiques.

Bien sûr la Rome des touristes est belle et intéressante – comment pourrait-elle ne pas l’être, mais c’est aux alentours des lieux à voir que se passe effectivement la « vraie vie », c’est par ses lieux que le regard des touristes effleure rarement qu’une ville se dévoile.

 

Cette exposition a suscité beaucoup d’émotion en moi, j’ai adoré voir « le chef d’orchestre » (alias l’agent de police au centre du carrefour), les personnages à l’ombre des ruelles où pend le linge à sécher, le château Saint-Ange abordé par d’autres voies, avec l’ombre de la basilique St-Pierre à l’arrière des fontaines, les « Romains » typiques (les nonnes, les curés, les moines, un cardinal…), sans oublier 3 gigolos qui semblent sortis tout droit d’un film de Pasolini.

 

Le regard de cet artiste de la photographie se fait tour à tour tendre ou espiègle pour le plus grand plaisir du visiteur.

 

(je n’ai pas été autorisée à prendre des photos, je vous propose donc vous rendre sur le site de Fabrizio La Torre où une galerie de photos se laisse regarder encore et encore - le lien est ici) – un autre avis sur le blog de denis (catégorie expos)

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