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mon bonheur est dans la ville
26 juillet 2011

OSCAR WILDE AND THE DEAD MAN'S SMILE, de Gyles Brandreth

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Titre français = Oscar Wilde & le cadavre souriant

 

Londres, noël 1890 - Oscar Wilde et son ami Robert Sherard retrouvent Arthur Conan Doyle au musée Tussaud où une nouvelle acquisition morbide attire les foules toujours amatrices de sensations. En guise de cadeau de noël, Oscar offre un manuscrit à Conan Doyle, manuscrit rédigé par son ami Robert Shepard et qui ne pourra être imprimé qu’après la mort d’Oscar.

 

Le lecteur fait un saut de 10 années en arrière et entreprend avec l’écrivain-poète-dramaturge un flash back sur les années passées aux Etats-Unis et Paris.

Aux USA, Oscar a rencontré la troupe théâtrale d’Edmond La Grange ; celui-ci cherchant un nouvel habilleur, il lui confie un jeune noir ayant besoin d’un emploi.

A bord du bateau, premier incident sérieux = le chien-chien à sa mémère de Madame La Grange mère est retrouvé mort dans les bagages de Wilde. Premier « crime » ?

 

A Paris, Oscar Wilde non seulement retrouve la troupe La Grange mais il y fait la connaissance de Robert Sherard et visitent régulièrement ensemble la grande Sarah Bernhardt.

Sherard en profite pour tomber amoureux de Gabrielle, maître d’Edmond La Grange et de son homme de confiance américain Garstrang. Bref, la belle Gabrielle n’est pas du genre farouche.

 

Deuxième incident = le jeune noir qui servait d’habilleur à La Grange est retrouvé mort dans la pièce minuscule lui servant de chambre. Tout porte à croire qu’il s’est suicidé au gaz, et il est vrai que le pauvre garçon était fort déprimé, d’autant plus qu’il ne parlait pas du tout français et n’arrivait pas à l’apprendre. Deuxième crime ?

Ici, Oscar Wilde en est persuadé – même si son protégé était déprimé, il ne semblât pas que ce soit au point de se suicider.

 

Il propose dont les services de Robert Shepard en qualité d’habilleur à Edmond La Grange, afin qu’il observe tout ce qui se passe au sein de la troupe théâtrale qui monte « Hamlet » avec les jumeaux La Grange en Hamlet et Ophélie.

Hélas, l’assassin a  l’intention de frapper à nouveau, et il frappera encore deux fois.

 

J’ai l’impression que Mr. Brandreth et son éditeur ont oublié de bien relire le texte, car à un moment donné de notre histoire, Oscar Wilde dit « the game’s afoot », l’expression favorite de Sherlock Holmes lorsqu’il est sur une piste.

Or, compte tenu du moment où Wilde prononce cette phrase, à savoir son époque parisienne (1883), il n’a pas encore fait la connaissance de Conan Doyle et ce dernier n’a pas encore inventé le personnage de Sherlock Holmes (« né » en 1887) tant apprécié d’Oscar Wilde.

D’accord, me direz-vous, c’est un détail, et je sais = je suis une « plieuse de bananes », mais que voulez-vous, ce genre de détail me frappe parfois dans un roman.

 

Ceci dit, cette légère erreur mise à part, cette troisième aventure d’Oscar Wilde située durant sa jeunesse à Paris est l’un des 3 romans qui m’a le plus plu dans cette série.

 

C’est aussi la plus biographique des 3 histoires lues jusqu’à ce jour et d’après ce que j’ai déjà lu à propos d’Oscar Wilde, les éléments biographiques sont on ne peut plus précis = le voyage quasi triomphal aux Etats-Unis ; ensuite les années parisiennes et la rencontre avec Robert Sherard ; l’amitié avérée avec Sarah Bernhardt, qui ne se démentit jamais, contrairement à l’amitié avec Robert Sherard – son premier biographe d’ailleurs – qui ne se termina pas très bien.

Quant à Maurice Rollinat, poète « maudit » et cynique, amateur comme Wilde  de décadence, convaincu que l’humain n’est habité que de deux choses : la luxure et la mort, son personnage est bien décrit également.

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On y parle aussi du célèbre cabaret « Le Chat Noir » à Montmartre, grand lieu de rencontre de tous les artistes de cette fin de 19ème siècle.

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Reste encore le nom d’Edmond La Grange, l’un des principaux protagonistes fictifs de cette aventure et grand admirateur de Molière, il semble avoir été inspiré par un comédien du 17ème siècle et qui faisait partie de la troupe de Molière = Charlet Varlet, sieur de la Grange, dit La Grange. Je ne pense pas que ce soit un hasard, ou alors je n’y connais rien (ce qui est  plus que probable !).

 

L’avis de Cecile(Sblog) sur ce livre, ici.

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Commentaires
N
celui-ci est le 3ème, mais j'ai le number 4 dans ma PAL<br /> ;)
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K
J'adore ton expression "plieuse de bananes"! ;)) Mais ily en a combien au juste, dans cette série, à date?
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N
je te le garde au frais pour l'hiver donc :D
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N
oui, le 3ème est chouette
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N
celui-ci est mon préféré dans la série ;)<br /> probablement à cause de la présence de sarah bernhardt ;)
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