Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
10 juillet 2011

THE HIDDEN GALLERY, de Maryrose Wood

coe14

the_hidden_gallery

Livre 2 des INCORRIGIBLE CHILDREN OF ASHTON PLACE

 

Formidable ! à cause des ravages causés à la demeure Ashton lors du sabotage de la fête de noël, nos « Incorrigibles » et leur gouvernante se retrouvent à Londres, Lady Constance ne supportant pas les ouvriers – il est vrai qu’Ashton Place est une tellement  vieille demeure que tout travail de réparation entraîne un autre problème. La frivole Constance est donc parvenue à convaincre Lord Fredrick de louer une maison dans l’un des quartiers les plus huppés de Londres et espère que les richissimes amis de son époux les inviteront à des tas de fêtes.

 

Arrivés à Londres par train – quelle aventure ! – nos amis se perdent dans Londres, Miss Lumley ayant estimé que ce serait bien de marcher jusqu’à Muffinshire Lane – seulement, Londres ce n’est pas Ashton et on a vite fait de s’y perdre.

Alors qu’elle tente de s’y repérer grâce au petit guide très original que lui a procuré sa chère amie Miss Mortimer, directrice de la Swanburne Academy for Poor Bright Females, Penny s’éloigne un peu et les enfants s’inquiétant, ils sont aidés par une étrange et vieille gitane,  diseuse de bonne aventure, qui leur dit de prendre garde car « la chasse est ouverte » !

 

Ameuté par les hurlements des 3 jeunes « Incorrigibles », un très gentil jeune homme les aide – il s’agit de Simon Harley-Dickinson, un jeune poète qui tente de vivre de son art et écrit quelques petites pièces théâtrales pour subsister. Il tombe immédiatement sous le charme de cette bande pas comme les autres et les aide à regagner leur nouveau et temporaire domicile, en espérant revoir Penelope Lumley qu’il trouve ravissante.

Celle-ci est également charmée, mais les paroles de la bohémienne, rapportées par Alexander, l’inquiètent fortement.

 

Cette inquiétude va s’accentuer après la rencontre avec Charlotte Mortimer, son ancienne directrice et désormais amie, qui lui conseille aussi une extrême prudence, sans en dire plus et en insistant sur l’importance du petit « Hixby’s Guide to London », unique en son genre – et quand on dit « unique », c’est littéralement qu’il faut le comprendre. Qui donc a dessiné et édité ce guide dont personne n’a entendu parler ?

 

C’est toutefois ce petit guide qui va les sauver après qu’une soirée au théâtre tournera également au désastre en raison d’une nouvelle provocation à l’égard des enfants, que l’on semble vouloir ramener sans cesse à leur étant d’enfants-loups pour pouvoir les chasser. Heureusement, grâce au  guide, Simon, Penny et les enfants se retrouvent dans la galerie des peintures du tout nouveau British Museum, une galerie fermée au public pour l’instant et où, ô surprise, figure un tableau similaire à celui caché dans Ashton Place – un seul petit détail les différencie.

 

Pour les amis de Lord Fredrick Ashton, il ne fait aucun doute que la place de ces petits « monstres » est :  soit dans un zoo, soit dans un cirque ou un orphelinat. C’est aussi l’avis de Constance Ashton dont se gausse la presse londonienne à propos de sa tenue ridicule qu’elle trouvait si originale. Décidément, ces enfants ne lui apportent que de la poisse, si seulement Fredrick voulait s’en débarrasser. Et d’ailleurs, où est-il encore passé celui-là ? A chaque pleine lune il disparaît … Très étrange estime notre Miss Lumley.

 

Bon ! à présent, c’est moi qui me sent « orpheline » car ce 2ème tome des aventures des « Incorrigible Children of Ashton Place » vient de paraître et le 3ème tome est au stade de l’écriture – si Ms. Maryrose Wood voulait bien se presser un peu, j’ai hâte de découvrir les secrets cachés d’Ashton Place.

Pour la mystérieuse Madame Ionesco, la medium-diseuse de bonne aventure, Alexander, Beowulf & Cassiopeia sont sous l’effet d’une malédiction – une malédiction que même elle ne peut  lever.

 

Tout comme Penelope Lumley, j’ai bien aimé faire la connaissance de ce nouveau personnage qu’est le jeune poète-écrivain Simon Harley-Dickinson, qui commence à faire battre le cœur de la gentille gouvernante.

 

Nos « Incorrigibles » ne s’y trompent pas, eux, même si elle prétend le contraire. La complicité entre les 3 enfants est bien marquée, tout comme leur tendresse et leur protection à l’égard de leur gouvernante – gare à qui touchera à un seul cheveu de leur chère « Lumawoo », les dents de la jeune Cassiopeia se planteront directement dans vos mollets, et je ne vous dis pas ce que vous feront Alexander et Beowulf.

 

Leurs progrès intellectuels sont de plus en plus forts également – si Alexander montre de sérieuses connaissances en philosophie, histoire, etc, Beowulf montre un intérêt évident pour les arts et a un très joli coup de crayon et de pinceau. Quant à la plus jeune, Cassiopeia, elle est un réel petit génie en mathématique, la manière dont elle rive le clou à ses frères est très amusante.

 

Le mystère s’épaissit dans cette 2ème aventure, où disparaît Sir Fredrick ? qui a jeté un sort aux enfants ?que sont devenus les parents de Penelope Lumley, elle qui se croyait orpheline ?  Quel est le rapport entre les deux tableaux d’Ashton et du British Museum. Et qui est en réalité le juge Quinzy que personne ne semble connaître à Old Bailey ?

 

Lady Constance Ashton est semblable à elle-même = une ravissante idiote, qui n’hésite pas à menacer Penny de la séparer des enfants pour les mettre dans un orphelinat, n’a-t-elle pas les relations nécessaires ? Le tableau que  la romancière brosse des riches amis d’Ashton est à l’image de ces gens = richissimes, arrogants, pour qui les pauvres sont « répugnants », mais il faut bien les aider … quoique ….

 

Le portrait de cette jeune lady, seulement préoccupée de fêtes et toilettes, fait penser à la Blanche Ingram, fiancée de Rochester, dans « Jane Eyre ». Par contre, malgré son côté mystérieux, Lord Ashton n’a rien de Lord Rochester.

 

Quant à la rondouillarde Mrs. Clark, elle fait penser à Mrs. Fairfax et évidemment, comment ne pas penser à Miss Temple, la directrice devenue amie dans le personnage de Charlotte Mortimer.

 

Riches et pauvres, deux mondes bien distincts dans la société victorienne, qui a de tristes résonances actuelles hélas.

 

Je persévère dans mon opinion que ces livres pour les jeunes sont non seulement très bien écrits, mais contiennent pas mal de références qui permettent aux (jeunes) lecteurs de s’ouvrir l’esprit à d’autres horizons.

 

Comme mentionné plus haut dans ma chronique, vivement la suite !

Publicité
Publicité
Commentaires
N
le #1 va partir incessamment sous peu pour la bretagne ;)
Répondre
J
Cela s'annonce vraiment comme une série sûre en qualité vu que cela ne fait que s'améliorer :) La couverture est toujours aussi réussie !
Répondre
N
c'est la couverture des 2 livres qui m'a immédiatement attirée ;)
Répondre
N
ce n'est pas obligatoire puisqu'il y a des références au livre 1 qui permettent de comprendre, mais ce serait dommage de commencer par le 2, car la découverte mutuelle des enfants et leur gouvernante est tellement touchante ;)
Répondre
M
erratum : "jolie couverture"
Répondre
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 263
Archives
Derniers commentaires
Publicité