THE DEVIL RIDES OUT, de Terence Fisher
Autre titre anglais = The Devil’s Bride
Titres français = Les Vierges de Satan ou La Fiancée du Diable (comment font-ils pour ne jamais se décider sur un titre de film ?)
Scénario de Richard Matheson (« I’m a legend ») d’après le roman « The Devil Rides out » de Dennis Wheatley (auteur britannique, célèbre auteur pour ses thrillers dans lesquels l’occulte joue un rôle important) – une réalisation des Hammer Studios.
Nicolas, duc de Richleau (non pas Richelieu, c’est dans une autre histoire) et son ami Rex van Rijn sont inquiets = Simon Aron – fils d’un autre de leurs amis, qu’ils considèrent presque comme un fils depuis la mort du père Aron – semble les éviter désormais. Ils se rendent donc chez le jeune homme, pour y découvrir une étrange société soi-disant s’occupant d’astronomie.
Bien vite, le duc qui connaît bien l’ésotérisme et les sciences occultes, réalise que le grenier de Simon a été modifié en un lieu de culte satanique. Il tente d’aider le jeune homme en l’hypnotisant afin qu’il dorme jusqu’après la nuit du grand sabbat, nuit où Simon sera rebaptisé et deviendra un suppôt de satan. Une jeune fille a capté toute l’attention de van Ryn, qui est d’abord très sceptique sur tout ce que raconte Nicolas, mais il assiste à la première nuit du sabbat, avec l’apparition du diable en personne ! Du coup, il tente de sauver la jeune et jolie Tanit.
Afin que leurs amis puissent être aidés, Nicolas et Rex les amènent chez la nièce du duc, Marie, dont le mari rigole à entendre ce que ses copains racontent.
Mais lorsque la fille de Marie et Richard est enlevée par Mocata, le grand prêtre de satan, plus personne ne rigole.
Nicolas de Richleau, qui connaît la manière de contrer le sortilège et de sauver la petite Peggy qui risque d’être sacrifiée au diable, organise tout cela dans le salon des Eaton.
La nuit sera rude, vous pouvez m’en croire, non seulement pour eux tous, mais aussi pour moi qui ai dû subir toutes les visions d’horreur que se tapent les protagonistes au centre du pentagramme de protection. On ne peut vaincre la magie noire que par de la magie – OK, et moi, je dors comment après ça ? Parce que les images horribles, on en a quand même quelques unes, pour du grand guignol, ce fut du grand guignol. Typiquement Hammer Studios quoi !
Christopher Lee est le très humain duc de Richleau, un homme désireux de sauver ses amis envers et contre tout – à commencer par devoir lutter contre leur scepticisme. L’acteur disait avoir toujours eu une préférence pour ce rôle, où pour une fois, il n’est pas le méchant de l’histoire.
Charles Gray est l’ignoble Mocata, serviteur de satan, de ses pompes et de ses œuvres.
Leon Greene (Rex van Rijn) apporte une touche humoristique par ses propos ironiques et son scepticisme.
Même chose pour le sympathique acteur Paul Eddington qui interprète le père de la petite Peggy. Son épouse Marie est jouée par une autre comédienne de la BBC, Sarah Lawson.
La jolie Tanit est interprétée par Niki Arrighi.
J’ai beaucoup ri à la grande bacchanale du sabbat – quand Mocata invoque satan, qui n’est vraiment pas beau – mais ce n’est pas sa tête qui est le pire (masque de bouc), le pire c’est son ventre grassouillet, un peu flasque et tout blanc.
Franchement, ils auraient pu trouver un acteur un peu plus sexy pour figurer satan, d’autant plus que sa présence n’est que physique. Il y avait tout de même des beaux mecs en 1968, non ?
Je me dis aussi qu’ il va tout de même me falloir passer mes soirées autrement qu’à me flanquer la trouille !