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mon bonheur est dans la ville
15 novembre 2009

A ROYAL PAIN, de Rhys Bowen

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une enquête de lady Georgiana - # 2

Trente-quatrième dans la ligne de succession au trône d’Angleterre, Lady Georgiana Charlotte Eugenie of Glen Gary & Rannoch,  « Georgie » pour ses amis, Lady Georgiana pour tout le monde, est complètement fauchée.
Depuis le suicide de leur père, ruiné par le jeu et le krach de 29,  le nouveau duc, son frère n’a pas les moyens de lui octroyer une rente lui permettant de vivre à l’aise – d’ailleurs son avare belle-sœur ne permettrait pas qu’il lui verse beaucoup d’argent ! c’est à peine si elle tolère que Georgie occupe la maison de Londres.

 

Une maison à deux pas d’ailleurs de Buckingham Palace,  mieux connue sous le terme un peu cavalier de « Buck House ».

 

 

 

Pour pouvoir manger à sa faim – on peut être une ravissante « English Rose » avec cheveux couleur blond vénitien, assez maladroite, mais avoir envie de manger à sa faim – Georgiana a créé sa société « Coronet Domestics ». Seulement voilà, « Coronet Domestics » n’emploie qu’une seule personne, Georgie elle-même, qui propose aux nobles habitant leurs propriétés hors de Londres, de venir passer un coup de plumeau, faire les lits et aérer la maison lorsque les occupants de chateaux campagnards ont besoin de venir à Londres, soit pour du shopping, soit pour cacher une aventure extra-conjugale. Georgie, les raisons elle s’en fiche, du moment qu’on la paie.

 

Il ne faudrait surtout pas que cela arrive aux oreilles de la reine mère Mary sinon Georgie n’aurait que deux options = épouser le prince Siegfried (alias « bouche de merou ») et qui préfère les garçons ou devenir la dame de compagnie de la dernière fille (très âgée et sourde comme un pot) de la reine Victoria dont le seul passetemps est le tricot au fin fond de la campagne anglaise.

 

 

 

La reine Mary a invité Georgie à Buck House ; elle a une mission pour sa nièce = prendre sous son aile, pendant le temps de sa visite à Londres, la princesse Hannelore de Bavière. Comme Georgie n’ose pas avouer son dénuement, elle reçoit l’aide de son grand-père maternel, celui qui n’a rien à voir avec la couronne britannique, ainsi que d’une bonne amie de ce dernier. Ils seront son majordome et sa cuisinière pendant le séjour de la dénommée Hannelore et sa suite (une femme de chambre et une dame de compagnie). La reine ne cache pas qu’elle espère que son fils David tombera sous le charme de la jeune princesse de Bavière et ne sera plus dans les griffes de l’horrible Mrs. Simpson.

 

 

 

Lorsqu’arrive Hannelore, Georgiana découvre horrifiée que la jeune fille, fraîchement sortie du couvent, parle comme un gangster américain ! Fan de cinéma, elle en a adopté le langage, s’imaginant parler un anglais parfait. Cela ne commence pas vraiment bien, et ce n’est pas prêt d’aller mieux car Hannelore – Hannie pour les amis -  chaparde dans les grands magasins, s’intéresse de très près (trop) à Darcy O’Mara, l’homme qui fait battre le cœur de Georgiana. Pour compliquer le tout, la princesse adore les fêtes organisées par la très délurée Belinda, où champagne coule à flots aux sons des orchestres de jazz. A peine aussi si le prince de Galles lui a accordé un regard lors du dîner à Buckingham Palace.

 

 

 

Hannie a aussi noué des relations assez amicales avec un jeune homme, fort intéressé par le communisme – c’est son papa qui risque de ne pas apprécier. Et comble de malchance, il y a encore une fois des morts sur le parcours des deux jeunes filles. Le premier, un bon copain de Georgiana tombé d'un balcon, ensuite un empoisonnement et deux morts par le poignard ! L’inspecteur Harry Sugg qui n’apprécie guère Georgie (elle a résolu une enquête à sa place) est tout prêt à la mettre en prison puisque où elle paraît, le crime suit ! Pauvre Georgiana, comment va-t-elle se sortir de ce guêpier ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas besoin de me torturer = j’avoue tout !

 

c’est vrai je l’avais dit que je n’étais pas certaine de suivre cette série dont le premier opus m’avait amusée mais sans plus. Et bien, comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, j’ai eu envie de lecture amusante et légère et j’ai replongé dans « Coronet Domestics », la société de nettoyage créée (en cachette de tous) par Lady Georgiana.

 

 

 

Mon commentaire sera comme le précédent : vite lu, amusant, sans se prendre la tête, avec quelques scènes fort drôles (style comédie loufoque) et quelques meurtres bien amenés et une fin dont je ne me doutais absolument pas, ce qui vaut d’être mentionné à une époque où, sans me vanter,  je devine presque à tous les coups qui est le coupable, ça en devient lassant. Ici surprise intégrale !

 

 

 

Par ailleurs, j’ai apprécié le ton primesautier avec lequel s’exprime Georgiana, puisque les romans sont écrits à la première personne. Il y a donc beaucoup de mystère, un peu de romantisme, pas mal d’humour notammant dans les démêlés de la 34ème en ligne de succession avec sa tante, avec Wallis Simpson et l’inspecteur Sugg.

 

De plus, dans cette aventure-ci, son grand-père et sa mère, l’ex-actrice ayant épousé le duc de Glen Gary & Rannoch, avant de divorcer et se remarier un bon nombre de fois, sont très présents, lui avec son savoureux accent cockney, elle avec ses minauderies et sa cohorte de (très) jeunes admirateurs.

 

 

 

J’ai souvent pensé à la série « Jeeves » de P.G. Woodehouse, surtout lorsque Georgie rencontre ses copains nobles et riches.

 

 

 

Il y a aussi le contexte historique  : nous sommes dans les années 30, en Allemagne on commence à beaucoup parler d’un certain Hitler, pendant que le parti nazi de Londres attaque systématiquement les communistes qui profitent de Hyde Park Corner pour haranguer les foules. La situation économique est devenue très précaire en Angleterre mais la couronne tient bon !

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Commentaires
M
:(
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S
pas en français en tout cas ...<br /> c'est dommage n'est-ce-pas ?<br /> :(
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L
Oui je sais il n'est pas disponible ...
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