SOLARIS, de Steven Soderbergh
Un psychologue, non encore remis du décès de son épouse, est envoyé sur la base orbitale Solaris afin d’y étudier des occurrences étranges.
Le phénomène qui trouble l’ami de Chris Kelvin est que les membres de la base voient leurs souvenirs devenir réalité. Même l’épouse de Kelvin apparaît.
Ce que les «apparitions » ignorent est qu’elles sont créées par une intelligence extra-terrestre, elles ne sont donc pas vraies, ce qu’elles refusent avec obstination.
Mais n’est ce pas plutôt l’esprit de ceux à qui elles apparaissent qui souhaitent qu’elles soient vraies ?
Chris surtout est dévoré de remords depuis le décès de son épouse.
Il n’est jamais simple de résumer une histoire de science-fiction, d’abord parce qu’il faut parler en terme de « fil conducteur », ce qui est totalement antinomique.
La version de Steven Soderbergh diffère passablement de celle de Tarkovski ; l’entité-océan a moins d’importance que la tragique histoire d’amour entre Chris et Harye.
Cependant le couple interprété par George Clooney et Natasha McElhone sont totalement crédibles.
Ce sont les "Variations Goldberg" qui constituent le fond musical de ce film-ci.
Le film toutefois perd de l’intensité « cosmique » voulue par Tarkovski et l’écrivain Lem, il est plus adapté aux audiences américaines.
J’ai vu les deux versions, je les ai appréciées toutes deux. Il me reste à lire le roman.