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mon bonheur est dans la ville
28 août 2009

MONSTERS INC., de Peter Docter

02mMonstropolis est une ville sympa, où les monstres vivent pépères, en toute amitié. La principale source d’énergie de la ville est due aux cris de terreur des petits enfants. Ceux-ci, on le sait, ont peur des monstres sous le lit ou dans les placards et leurs hurlements sont stockés. Dans l’usine de la société Monsters Inc. qui alimente Monstropolis en énergie, il y a des milliers de portes de placards donnant accès aux chambres d’enfants du monde entier. A Monstropolis on a aussi peur des enfants que les enfants ont peur des monstres ; en effet, un enfant pourrait contaminer la ville ! Bref il ne faut surtout pas que les deux mondes se mélangent.

Parmi ceux qui sont les plus doués pour tirer des hurlements, il y a James P. Sullivan, un doux géant d’au moins 2 mètres, à la fourrure bleue à pois verts et mauves qui est « Terreur d’élite ». Il est l’homme de la situation, préféré du directeur de l’usine, Mr. Waternoose.

Son ami d’enfance, Mike Wazowski, est son coach personnel, ou « attaché de stress ». Mike est un bel œil unique dans un globe vert, amoureux de la charmante téléphoniste Celia, à la coiffure de gorgone.

Comme tout champion, Sulley a un ennemi, l’odieux Randall qui voudrait lui voler le titre de « terreur d’élite ».

Un jour, qu’une fois encore Mike a oublié de remplir les papiers réclamés par la redoutable Roz, Sulley décide de s’en occuper afin que son copain puisse fêter dignement l’anniversaire de son amoureuse. Il découvre alors une porte non rangée et débarque de là un adorable petit bout de chou de 2-3 ans.

Sulley est affolé, à juste titre d’ailleurs car le bout de chou en question va provoquer un véritable charivari parmi les monstres totalement paniqués. La mignonne Boo par contre n’a peur de personne, sauf de Randall qui est « son monstre », celui de son placard, dont la porte a été rangée entretemps. Boo ne trouve rien de plus drôle que d'entrer quelque part en criant "bouh" et voir chacun fuir pris de panique !

Sulley et Mike la cachent chez eux et décident de la renvoyer chez elle, ni vu, ni connu, pendant que se poursuit l’enquête pour la retrouver, mais Boo et Sulley commencent à s’attacher l’un à l’autre.

Ce que chacun ignore à Monstropolis est que l’usine Monsters Inc. est en perte d’énergie ; les enfants n’étant plus ce qu’ils étaient, ils ont moins peur et les monstres ont de plus en plus de difficultés à remplir les réserves. Randall, avec Mr. Waternoose, ont concocté un plan afin d’éviter une pénurie.

Sulley va involontairement découvrir ce plan, sa vie, celle de Mike et celle de Boo vont être en danger. Boo est enlevée par Randall et Mike et Sulley sont expédiés à travers une porte d’exil. Ils vont devoir faire preuve d’ingéniosité s’ils veulent regagner Monstropolis, délivrer Boo, dévoiler le complot, renvoyer le petit bout de chou chez elle et, l’espère Mike, regagner les faveurs de Celia.

« Monsters Inc. » n’est pas uniquement un film d’animation joliment fait, c’est aussi une histoire dont le scénario tient parfaitement la route.

De la tendresse, beaucoup d’humour, mâtinés d’une petite intrigue policière. On jour ici sur le revers de la situation habituelle, ce sont les monstres qui paniquent devant les enfants.

Avec, en plus, un petit clin d’œil vers la crise de l’énergie que traverse le monde.

Les décors sont parfaits et ne se limitent pas uniquement à la seule usine : il y a le resto, l’appartement des deux compères, la rue principale de la ville, la salle des portes, les chambres d’enfants. Ce qui m’a le plus impressionnée, moi, c’est la fourrure de Sulley, on croirait mon gros chat lorsqu’il se promène !

Comme dans la plupart des films d’animation, les voix sont d’une importance capitale. C’est le débonnaire John Goodman qui prête sa voix douce au sympathique Sulley ; Mike Wazomsky est interprété par Billy Crystal, plutôt surexcité.

Celui qui est le meilleur, selon moi, est bien sûr l’un de mes comédiens US préférés : l’excellent Steve Buscemi qui interprète l’odieux Randall.

On retrouve avec plaisir le regretté James Coburn en Henry Waternoose, le grand patron de Monsters Inc.

Jennifer Tilly prête sa voix à Celia, avec beaucoup d’humour et c’est Bob Peterson qui est la terrible Roz, la reine de l’administration. Et quelques autres.

« Monsters Inc. » fait partie de mes « feel good movies » ou films culte, ceux que je regarde en boucle pour me remonter le moral et, croyez-moi, ça le fait !

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