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mon bonheur est dans la ville
10 août 2009

A SPECIAL RELATIONSHIP, de Douglas Kennedy

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Titre français : Une relation dangereuse

Lorsque Sally Goodchild, journaliste au Boston Post, retrouve Tony Hobbs, envoyé special du London Chronicle au Moyen Orient, après qu’il lui ait sauvé la vie en Somalie, elle a l’impression qu’elle tombe vraiment amoureuse pour la première fois de sa vie. Jusqu’à présent, les jeunes et beaux Américains bostonniens espéraient surtout la transformer en élégante mère au foyer, bien stéréotypée. Hobbs au moins respecte son envie d’indépendance et de poursuivre une carrière qu’elle aime.

Lorsqu’un bébé s’annonce, grossesse un peu imprévue et qui s’avère moins facile que l’espérait Sally, le couple retourne s’installer à Londres. La naissance du bébé doit se faire sous césarienne et le réveil sera douloureux. Sally sombre dans une profonde dépression postnatale où son comportement devient irrationnel, où elle paraît ne pas avoir envie de s’occuper du petit Jack.

A la maison, les disputent se succèdent, de plus en plus fréquentes ; Sally, au bout du rouleau – nuits sans sommeil, bébé pleurant beaucoup, épuisement dû à l’accouchement – devient menaçante, uniquement verbablement. Hélas cela va se retourner complètement contre elle.

Tony Hobbs quitte le domicile conjugal avec le bébé sous prétexte qu’il craint pour la vie de leur enfant.

A partir de là, Sally va se retrouver dans un tourbillon légal dont elle risque bien de ne pas sortir gagnante car Hobbs et sa nouvelle compagne, très riche, vont utiliser toutes les manipulations légales pour la garde de l’enfant, traînant la jeune mère dans la boue.

Le moins que l’on puisse dire est – malheureusement – que les livres de Douglas Kennedy se suivent et ne se ressemblent pas.

Une amie m’a prêté ce « Special Relationship », après que je lui aie expliqué avoir lu et apprécié « The Pursuit of Happiness ». Heureusement que ce fut un prêt, sinon j’aurais perdu mon argent.

Les protagonistes de ce roman-ci (Relation dangereuse) sont pratiquement tous aussi antipathiques les uns que les autres. Et si, en tant que femme, j’ai éprouvé une certaine empathie avec le personnage de Sally, enfoncée dans une dépression post-partum très profonde, ainsi que devant affronter le risque de perdre la garde de son enfant, je ne suis pas arrivée à la trouver réellement sympathique.

Quant à Tony Hobbs, c’est sans commentaire, c’est un personnage complètement à jeter.

J’ai lu le livre en diagonale car j’avais envie d’en connaître la fin, mais je n’ai vraiment pas apprécié ce roman.

Et une chose me frappe de plus en plus dans les romans de Kennedy : on y fume des tonnes de cigarettes et on y boit des litres d’alcool !

Beurk.

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