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mon bonheur est dans la ville
4 août 2009

UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES, de Jean-Pierre Jeunet

18390890Mathilde, boiteuse après un accès de polio lorsqu’elle était enfant, refuse de croire à la mort de son fiancé, le jeune Manech. Celui-ci, en compagnie de quatre autres soldats a été littéralement jeté dans le no man’s land entre lignes françaises et allemandes pour auto-mutilation.

Envers et contre tous, la jeune fille va se lancer dans une enquête, afin de savoir ce qu’est devenu celui qu’elle aime et les compagnons de celui-ci ; elle va tenter de retrouver les familles des disparus, espérant le moindre petit indice pouvant la mettre sur une trace. Même au cimetière, après qu’on lui eût confirmé la mort de Manech, Mathilde refuse d’accepter l’inéluctable et continue à « sentir » qu’il est vivant ; comme elle le dit si joliment « Si Manech était mort, je le saurais ». Des larmes, des sourires, des écueils, mais au bout, peut-être l’espoir ?

Le tandem Jeunet-Tautou s’est reformé après « Amélie Poulain » pour mettre en forme le bel opus de Sébastien Japrisot. Que dire de ce film qui n’a pas encore été dit ? Que l’interprétation est excellente, oui sûrement, en tout cas certainement en ce qui concerne les personnages secondaires comme l’oncle et la tante de Mathilde, ou le détective privé Romain Pire, qui nous permet de retrouver Ticky Holgado.

Au détour de la caméra, on rencontre encore André Dussolier (toujours impeccable), Jodie Foster, Marion Cotillard, Tcheky Karyo, Julie Depardieu et Jean-Claude Dreyfus, Jean-Pierre Daroussin.

Tous sont impeccables. Quant à Audrey Tautou, hélas, et malgré tout le bien que l’on dit d’elle et le risque que j’encours de me faire lyncher, je n’aime toujours pas sa manière de jouer, je la trouve maniérée. Pourtant, il semble qu’elle soit considérée comme la meilleure actrice de sa génération, soit, je n’insiste pas.

Les images tout en sépia pour l’histoire de Mathilde ou en noir et blanc pour les faits de guerre, sont magnifiques.
Là réellement, c’est du beau travail, très esthétique. En tout cas, je félicite Jeunet d’avoir dénoncé avec un tel brio les horreurs de la guerre de 14-18, qui comme toutes les guerres n’est rien d’autre qu’une épouvantable boucherie.

Les faits relatés dans le roman de Japrisot et le film de Jeunet sont basés sur des faits exacts ; beaucoup de soldats furent fusillés pour avoir tenté d’échapper au massacre de la guerre.

A propos est ce que GW Jr a vu le film ?

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