Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
26 juillet 2009

LOUISE-MICHEL, de Benoit Delépine & Gustave Kervern

19012208_w434_h_q80Quelque part en Picardie, après avoir reçu des nouvelles blouses de travail brodées à leur nom, les ouvrières d’une usine de textile reprennent espoir pensant que cet événement tend à prouver que l’usine ne fermera pas. Le lendemain matin, plus rien : l’usine a disparu.

 

Les malheureuses décident de prendre leur sort en main, vu que les indemnités de licenciement seront pratiquement réduites à la portion congrue. L’une d’elles, Louise suggère que l’on flingue le patron. Après tout, il l’a bien mérité. Pour cela il suffit de louer les services d’un tueur à gages. Celui qu’elle a connu en prison s’est recyclé en écrivain, elle cherche donc quelqu’un de sérieux.

 

Et tombe sur Michel !

 

 

Un scénario hénaurme, décalé totalement dans la provocation fait grincer des dents, amuse évidemment pour l’originalité de l’idée, mais reste malgré tout un film assez inégal, pas vraiment bien photographié.

 

Il fait surtout grincer des dents lorsqu’on sait qu’à l’origine du scénario, il y a le fait réel d’une usine près d’Angoulème où là aussi le « gentil » patron a offert des nouvelles blouses de travail aux ouvriers et puis a déménagé son usine dans l’un des pays de l’Est, très à la mode chez les patrons à l’heure actuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le titre du film fait référence à la grande révolutionnaire Louise Michel, une femme qui fera tout au long de sa vie preuve d’un courage formidable, qui consacrera toute sa vie à lutter contre l’injustice.

 

 

19012202_w434_h_q80Les deux protagonistes principaux, qui portent tout le film, sont donc « Louise » interprétée par Yolande Moreau et « Michel » est Bouli Lanners.

 

Ces « Louise – Michel »-là sont aussi déterminés que celle dont ils illustrent le nom, à faire en sorte que justice soit faite !

 

 

Le film réserve quelques fameuses surprises, et il est utile de rester au-delà du générique final pour découvrir Albert Dupontel dans une apparition « cameo » vraiment hilarante.

 

Au générique figurent encore Benoît Poelvoorde et Matthieu Kassovitz, dans de très petits rôles.

 

 

 

 

Personnellement, si j’étais patron, après avoir vu ce film, j’hésiterais quand même à délocaliser mon usine sous prétexte que les salaires sont moins chers ailleurs.

 

Et personnellement, si je connaissais quelqu’un de valable, j’utiliserais aussi ses services pour me débarrasser de Maurice Lippens, le type indécent à qui les actionnaires de la banque Fortis doivent d’avoir perdu une grosse partie de leur argent.

D’ailleurs, au lieu de se retourner en justice contre les membres du gouvernement qui ont tenté de sauver les meubles, ils auraient mieux fait de porter plainte contre Lippens et faire condamner celui qui a encaissé un parachute tellement doré que c’en est obscène comme claque dans la figure des malheureux. Lui, il ne doit pas vraiment se préoccuper de l’avenir.

19012204_w434_h_q80

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 243
Archives
Derniers commentaires
Publicité