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mon bonheur est dans la ville
24 juillet 2009

PONYO SUR LA FALAISE, de Hayao Miyazaki

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Au fond de la mer, un étrange personnage dans une bulle observe les fonds marins ; pendant ce temps, un joli petit poisson à visage humain tente de s’échapper vers la surface. Des vagues le suivent de manière étrange, ce qui attire l’attention du petit Sosuke qui sauve le petit poisson. Sosuke est hélé par sa mère qui doit partir au travail ; le petit garçon emporte son seau et le poisson mais à l’école il a quelques scrupules et cache le seau dans le buisson qui communique avec la maison de repos où travaille sa mère. Sosuke est un petit garçon gentil et serviable, adoré de toutes les vieilles dames. Le petit poisson ayant léché une petite blessure, le voilà qui se met à parler.

Récupéré par l’étrange personnage, à l’évidence un magicien, celui-ci réalise que la partie humaine de Ponyo s’est réveillée ; comment va-t-il gérer cette petite mi-fille mi-poisson, d’un naturel curieux. Ponyo n’a pas du tout l’intention de rester au fond  de la mer et s’échappe avec l’aide de ses sœurs, devenant une vraie petite fille. Qui aime Sosuke et a bien l’intention de le retrouver. En s’échappant Ponyo a provoqué une brèche entre deux mondes, ce qui alors a provoqué un tsunami.

Sosuke, s’inquiétant pour sa maman qui voulait retourner à la maison de repos, prend la mer avec la petite Ponyo, douée de pouvoirs très spéciaux, mais qui semble peu à peu se fatiguer.

Le magicien, compagnon de la princesse de la mer, semble bien décidé à récupérer sa fille aînée, mais la tendre mère de l’enfant aimerait qu’elle puisse rester auprès du petit garçon que son cœur a choisi.

Qui va l’emporter ?

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J’ai été, comme la plupart des gens, absolument charmée par ce dessin animé japonais, d’un maître du genre, dont je n’ai hélas toujours pas vu les œuvres précédentes dont on parle pourtant avec enthousiasme – notamment sur le blog d’eirian – tel « Le Voyage de Chihiro » ainsi que « Princesse Mononoké ».

Ici il nous offre un joli conte de fées, écologique – le magicien ne supporte pas les humains et ce qu’ils ont fait du monde – sur l’amitié, la tendresse entre enfants et aînés, sur la tendresse familiale.

L’auteur de « Ponyo » expliquait, dans une interview parue dans le supplément culturel du quotien « Le Soir », que vivant au Japon il a très jeune été confronté aux contes marins, notamment « La Petite Sirène ». Indéniablement, lorsque j’ai vu « Ponyo », c’est immédiatement la « Petite Sirène » qui m’est venue à l’esprit.

Cependant, le propos de Miyazaki va au-delà du conte simple, son dessin animé rappelle que si nous pensons avoir apprivoisé la nature, celle-ci reste quand même maîtresse du jeu. Et que si nous poursuivons la course insensée qui la détruit, tôt ou tard elle se venge, et se vengera encore.

Hayao Miyazaki est le Japonais représentant à l’heure actuelle le courant du dessin animé, qui s’éloigne du manga traditionnel mais aussi des réalisatins à la Dreamworks ou Pixar ; je me deamndais : à présent que les studios Disney préfèrent les films d’animation au lieu des dessins animés, devront nous donc attendre que ce soit uniquement l’auteur du « Château ambulant » que nous enchantera de dessins animés ? En  tout cas, si c’est de la qualité de « Ponyo », j’en redemande, c’est certain.

Ici la féerie est partout, autant dans les tempêtes que dans les moments de paix, dans la magie comme dans la vie réelle. Même si « Ponyo » s’adresse aux enfants plus jeunes, les adultes je l’espère y trouveront aussi matière à réflexion. J’espère surtout qu’un maximum de parents auront l’idée d’y emmener leurs enfants. D’autant plus que la tendresse des scènes familiales est un régal qui nous fait aussi comprendre que l’affection parents/enfants reste quelque chose de particulièrement important.

Techniquement parlant c’est joli, les dessins sont fins, les couleurs éclatantes ; toujours hélas le même petit défaut classique de dessins animés japonais : bouches trop grandes lorsque les personnages parlent, rient, se fâchent. Mais c’est bien peu de choses à côté de tant d’autres détails jolis ou impressionnants, comme cette tempête où les vagues paraissent être vivantes, accompagnées d’une sorte de « chevauchée des Walkyries ».

Il n’y a rien à laisser dans « Ponyo », au contraire il y a tout à y prendre, à commencer par l'humour de Sosuké et les manières de la craquante Ponyo.

© Le Studio Ghibli

© Le Studio Ghibli Galerie complète sur AlloCiné

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