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mon bonheur est dans la ville
23 juillet 2009

A CRY IN THE NIGHT, de Mary Higgins Clark

211XS9NBSBL__AA180_Jenny McPartland, charmante divorcée new-yorkaise encore et toujours manipulée par son ex-mari, mère de deux petites filles, rencontre le riche et célèbre peintre Erich Krueger. En moins d’une semaine il fait la conquête de la jeune femme et l’enlève littéralement avec ses deux filles pour les emmener dans le Minnesota.

Convaincue d’avoir épousé le prince charmant, la jeune femme passe d’une réelle pauvreté à un monde de luxe, mais dès l’arrivée au domaine de son nouvel époux, elle se demande si tout cela n’est pas trop soudain. Son mari est obsédé par le souvenir de sa mère, Catherine, peintre de talent, décédée lorsqu’il avait dix ans.

Tout le domaine est envahi par la présence de la morte, la maison est un vrai sanctuaire dédié à sa mémoire ; cette ambiance est soigneusement entretenue par Krueger qui montre rapidement un caractère maniaque et une jalousie maladive.

Lentement mais sûrement, Jenny commence à se sentir prisonnière du domaine et de la jalousie possessive de son mari faisant presque douter la jeune femme de sa propre santé mentale. Elle finit par se demander si elle ne souffre pas de somnanbulisme ; lorsque son tout nouveau bébé est retrouvé mort, on commence à l’accuser de l’avoir étouffé. Personne ne vient à son aide au domaine, tout le monde est dévoué à son mari, les regards deviennent de plus en plus suspicieux. Le seul soutien qu’elle rencontre est celui de Mark Garrett, le vétérinaire du domaine.

Jenny va petit à petit découvrir des événements datant de la jeunesse de son mari ; la situation étant encore plus horrible que ce qu’elle imaginait. Elle en arrive à la conclusion que sa vie et celle de ses deux petites filles sont en grave danger ; ce qui a commencé en conte de fées se révèle être un véritable cauchemar.

Ce thriller de Mary Higgins Clark est l’un des premiers romans qu’elle a écrit, à une époque où elle n’utilisait pas systématiquement le même thème adapté à une sauce différente. L’ambiance de cette histoire m’a beaucoup fait penser au célèbre et magnifique roman de Daphné du Maurier, Rebecca.

Contrairement à d’autres romans de cet auteur, où le drame à proprement parlé, éclate réellement à la fin, dans celui-ci le cauchemar débute très rapidement et l’on se demande comment la malheureuse Jenny va s’en tirer.
Personnellement, je trouve que le personnage est un peu trop naïf, je dirais presque "bêbête", mais si mes souvenirs sont bons, le livre a été écrit il y en environ 25 ans - ceci expliquerait-il cela ?
Depuis Higgins Clark donne plutôt la parole à des jeunes femmes journalistes ou à des écrivaines prêtes à tout, mais certainement pas des agneaux que l’on mène au sacrifice !
arton1100

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