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mon bonheur est dans la ville
22 juillet 2009

THE STEPFORD WIVES, d'Ira Levin

514H94S184L__AA240_Lorsque Joanna et son mari Walter quittent la ville avec leurs enfants pour la bucolique petite ville de Stepford, ils sont convaincus d’avoir enfin trouvé la quiétude qui leur manquait dans l’enfer urbain.

Joanna, en parfaite féministe, partage les tâches ménagères avec mari et enfants, tout en pratiquant son métier de photographe de presse à temps partiel. Le travail à la maison n’est pas sa priorité. Elle se lie avec Bobbie, l’une des rares jeunes femmes de la ville à ne pas seulement se préoccuper de tâches ménagères, contrairement aux autres habitantes. Pourtant il fut un temps où les femmes de Stepford recevaient régulièrement des personnalités et s’intéressaient à plein de choses très différentes, certaines d’entre elles avaient même un emploi.

Que s’est-il produit à Stepford qui ait transformé ces jeunes femmes amusantes, intéressantes, pleines de vie, en robots ménagers, lisses, impeccablement coiffées et habillées, acquièçant sans sourciller à tout ce que disent ou font leurs maris, n’élevant jamais la voix, toujours souriantes et apparemment sans plus une seule opinion personnelle ?

Ce qui inquiète le plus Joanna, c’est qu’au début, les jeunes femmes nouvellement arrivées à Stepford, étaient "normales" et puis, lentement mais sûrement, se transforment en tout ce que Joanna déteste.

En quoi consiste donc ce fameux "Club des Hommes" où les maris se réunissent pratiquement tous les soirs et d’où les femmes sont bien évidemment exclues !

En menant son enquête, Joanna découvrira-t-elle le secret de Stepford et aura-t-elle le temps de prévenir les nouvelles arrivantes ou même simplement de se sauver elle-même ?

Bien que peu adepte de romans de science-fiction, j’ai dévoré le roman d’Ira Levin, auteur du très célèbre Rosemary’s Baby .

The Stepford Wives a toujours provoqué des questions assez amusantes sur son contexte, à savoir : Levin a-t-il voulu écrire un pamphlet anti-féministe, a-t-il voulu mettre sur papier ses fantasmes personnels d’une femme idéale le submergeant au point d’imaginer ce roman ? Ou est-ce simplement un roman plein d’imagination ?
Personnellement j’ai toujours penché pour les trois réponses, mais on frémit vraiment à la lecture de ce livre car l’ambiance y est étouffante du début à la fin et devient de plus en plus angoissante, sans qu’il y ait la moindre scène d’horreur. Chair de poule garantie !

arton805

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