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mon bonheur est dans la ville
17 juillet 2009

THE FIRE IN THE FLINT, de Candace Robb

The Fire in the Flint

Margaret Kerr demeure toujours à Edinburgh où elle aide son o­ncle Murdoch à gérer l’auberge dont il est le propriétaire avec James Comyn, un homme de la famille de John Balliol, considéré par une importante faction écossaise comme le roi légitime. Il est soutenu dans ce combat par William Wallace et ses amis. Maggie partage l’opinion de la légitimité de Balliol en tant que souverain pour l’Ecosse.
D’autres préoccupations assaillent Margaret, à savoir la dissémination des membres de sa famille, tous apparemment dressés les uns contre les autres : Fergus, le frère cadet chargé de l’entreprise familiale par leur père, alors qu’il préférerait rejoindre les troupes écossaises luttant contre l’envahisseur anglais plus agressif que jamais. Angus, l’aîné, abbé exilé dans une garnison anglaise par son supérieur en guise de punition pour avoir aidé sa jeune soeur. Et finalement leurs parents séparés, leur mère étant réfugiée dans un couvent dont elle ignore encore les sympathies pour l’Anglais, le père demeurant à Bruges pour gérer plus confortablement ses affaires.
Sans oublier son mari Roger Sinclair, qu’elle est certaine d’avoir aperçu à Edinburgh.

Tout cela pèse lourd les épaules de cette toute jeune femme de pas encore vingt ans, même pas veuve donc devant veiller à éviter les ragots, surtout depuis que Comyn lui a offert sa protection et son amitié.
Les temps sont très troublés, o­n tue pour un rien, que ce soit la soldatesque anglaise qui ravage le pays, pille et tue à qui mieux mieux ou les factions écossaises prenant parti pour Balliol ou Robert Bruce. C’est ainsi qu’un vieillard simplet et misérable est assassiné dans l’auberge de Murdoch, ayant pour conséquence la fermeture du lieu. Des mystérieuses tentatives de vol so­n commise, sles Anglais n’étant que trop heureux de se laisser aller à la vengeance.

Soudain, sans crier gare, Roger Sinclair réapparaît et veut reprendre la vie commune ! Or il est un sympathisant du Bruce, comment Margaret et lui vont ils gérer leurs différents personnels et politiques ? D’autant plus que Roger montre un aspect peu plaisant comme mari, pas du tout enclin à écouter son épouse, qui, elle, refuse d’être une bête petite bonne femme que l’on commande et manipule à merci.

Une femme devant suivre son époux, elle est obligée de retourner à Perth lorsque son mari l’exige et ils se mettent en route en compagnie de son serviteur, un certain Aylmer, homme agressif et sournois, méprisant les sympathisants de Balliol.
De plus, le père Kerr a décidé de revenir en Ecosse, ce qui ne simplifie guère la situation.

Pour tous, les chances de redevenir une famille unie sont faibles ; la mère, douée d’un don de double vue, est quasi prisonnière de son couvent ; tous les autres membres commencent à se soupçonner de traîtrise. Comment Maggie pourrait-elle sauver son mariage en restant fidèle à ses convictions ? Pourra-t-elle sauver le peu d’unité familiale qui leur reste, tout en évitant le châtiment des Anglais ?

La haine d’Edward Ier, alias "Longues Guibolles" pour les Ecossais était sans borne, le simple fait que ce pays avait décidé de lui résister le mettait, paraît-il, dans des crises de rage démesurées. Par ailleurs ses problèmes avec le roi de France, Philippe IV, entament les finances de l’Angleterre.

En 1297, époque des aventures de la famille Kerr, Longshanks est même parvenu à ruiner des banquiers italiens, tant son appétit d’argent était grand pour faire face aux guerres qu’il menait pour la suprématie anglaise au Pays de Galles et en Ecosse. Ce qui explique partiellement les raids de la soldatesque, pillant tout même chez les paysans les plus pauvres.

Le blocus maritime étant complet à Perth, les marchands plus aisés étant aussi acculés à la ruine. Bref, le roi anglais, ivre de pouvoir, a très bien organisé le chaos dans son pays.

Candace Robb est une digne disciple d’Ellis Peters. Sa connaissance de l’Angleterre médiévale et de la littérature anglo-saxone donne à ses livres un intérêt historique certain. " Fire in the Flint" , donne plus l’impression d’un roman d’espionnage qu’un polar, le décor historique est en passionnant.

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