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mon bonheur est dans la ville
6 juillet 2009

THE MISTS OF AVALON, de Marion Zimmer Bradley

51CFNHB1D6LLa saga arthurienne a déjà fait l'objet de multiples versions. Celle-ci nous la présente sous l'angle de toutes les femmes qui l'ont traversée : d'Igraine - épouse de Gorlois, mais qui, par sortilège aimera Uther Pendragon, et deviendra la mère du futur Haut Roi - à Morgaine, connue plus tard sous le nom de Morgane la Fée, en passant, bien sûr, par Viviane, la dame du lac, mère de Lancelot et grande prêtresse d'Avalon, sans oublier Gwenhwyfar (ou Guenièvre). Mais encore et surtout, Morgause, la sorcière, la demi-soeur d'Igraine et Viviane, et jalouse de toutes.

L'histoire est entrecoupée par Morgaine, parlant à la première personne, pour conter le récit de son point de vue. L'amour qu'elle portait à son petit frère, Arthur mais aussi à Lancelot, son cousin.
Parce que Gwenhwyfar la jalousait, elle devra quitter Camelot pour le pays de Galles dont elle épousera le roi.
Déjà, sa tante Morgause lui avait ôté l'amour de son fils, Mordred qui sous l'influence de sa mère adoptive, apportera la haine et le malheur sur Camelot.
Arthur périra, malgré ses loyaux chevaliers de la Table Ronde, malgré Excalibur, dans un combat sans merci contre les Saxons.

Le livre est difficile à résumer, on a envie de tout raconter, tant il est plein de panache, d'aventures épiques. Il est superbement écrit, la richesse du vocabulaire et la vivacité du texte font que l'on ne se rend même pas compte du nombre de pages.
Il est original en ce sens que les femmes surtout en sont les vedettes, bien que les hommes soient sans cesse présents.

Ce qui m'a beaucoup plu est le combat quasi sans merci que se livrent les adeptes de la nouvelle religion (le christianisme) et ceux de la Grande Déesse. Il s\'agit réellement du combat "Dieu des chrétiens" contre "Déesse païenne" (surtout que dans cette religion, les femmes sont les égales des hommes, ce qui dérange fortement les prêtres).

Pourtant, au début, les deux religions co-existent avec tolérance, mais lentement, le christianisme grignote, les prêtres de Glastonbury font tout pour éliminer le paganisme des druides.
Gwenhwyfar notamment est profondément chrétienne, et intransigeante, au point d'éloigner Morgaine qu'elle considère comme une dangereuse païenne. Et Viviane.

Il y a beaucoup de poésie dans cette version du cycle arthurien et même ceux qui trouvent cette histoire archi-connue pourront se passionner pour cette version originale.

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