LA FILLE DE CARNEGIE, de Stéphane Michaka
Titre original = la Fille de Carnégie
Auteur.e = Stéphane Michaka, littérature francophone
Genre = polars, humour noir, enquête sur un crime du passé, new york,
Personnages = Robert Tourneur, lieutenant de brigade Homicides à la NYPD ; Nicky Rivers, son sergent ; Susheela Wilkes, chef de la brigade Homicides et leur supérieure ; Ravieras, victime ; Mike Lagana, suspect, détective privé, ancien collègue de Tourneur ; Briggs & Skinner, inspecteurs, nouvelles recrues ; Sondra Carnegie, critique musicale
Résumé = Robert Tourneur c’est le flic totalement borderline – raciste, homophobe, alcolo, misogyne, il en est à sa 3ème épouse (future 3ème ex, si elle continue à vouloir le convertir, tous les prétextes sont bons pour ne pas rentrer chez lui) –
ce soir-là il doit se rendre avec la patrouille au Metropolitan Opera = un type a été tué de 3 balles, dans la loge de la célèbre critique d’opéra, Sondra Carnegie –
Un suspect a été appréhendé, Mike Lagana, détective privé – alors là, Tourneur se réjouit, Lagana était un lieutenant dans sa brigade, qui monta rapidement les échelons, puis partit se faire engager dans une agence de détectives privés, spécialisés en fraude fiscale – entre Tourneur et Lagana, il y a aussi un contentieux, un joli fantôme, celui de Fran Markovitz, assistante du procureur –
pour Tourneur la mort de Fran, quelques années auparavant, est la faute de Mike Lagana, qui était devenu l’amant de la jeune femme – il décide donc d’en faire « baver » et accuser Lagana du meurtre de Rivieras bien que Mike se dise innocent, bin tiens ! –
on recherche aussi activement Sondra Carnegie qui en principe se trouvait dans sa loge lors de cette représentation de la « Flûte enchantée » -
Commence alors une longue nuit de garde à vue, d’interrogatoires et puis finalement Mike Lagana se décide à donner sa version des faits – avouera-t-il enfin sa culpabilité ?
Avis personnel = après un début prometteur, sur des chapeaux de roues, le récit non linéaire se poursuit entre multiples analepses et récit au présent – à la longue cela devient fatigant à lire, surtout pour plus de 500 pages (moi qui ne raffole pas de pavé =^-^=) -
la fin m'a laissée totalement perplexe
j'ajouterai toutefois, que j'ai apprécié l'ambiance générale, plutôt glauque de la brigade et de ce qui se passe dans l'immeuble face à la salle d'interrogation - mais aussi les rues de New York en novembre, avec petite pluie glaciale et personnages misérables qui y déambulent - formidable atmosphère, bien en phase avec les personnages