Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
17 décembre 2014

TENANT FOR DEATH, de Cyril Hare

2355745

Non traduit

Les Daylesford Gardens, dans le quartier de Kensington, ne sont plus qu’un pâle reflet de leur gloire d’antant – ils faisaient partie d’un bel ensemble immobilier, mais certains immeubles ont été négligés.
Cette négligence fait que les loyers ne sont pas trop élevés, certaines vieilles dames comme Miss Penrose peuvent y trouver un logement pas trop cher.
Pour l’hiver, elle a sous-loué son appartement à un certain Colin James, dont le moins que l’on puisse dire – selon le vendeur de journaux du coin de la rue (une source précieuse de renseignements) – est qu’on ne le voit pas très souvent.
Le contrat de sous-location se terminant, l’agence immobilière envoie ses deux éléments Harper, que ce métier ennuie profondément, et Lewis, un lèche-bottes comme on en a rarement rencontré. Lewis est supposé surveiller Harper, que le patron de l’agence trouve négligent.

En tout cas, lorsqu’ils font l’inventaire de l’appartement de Miss Penrose, on ne pourra pas accuser Harper de négligence = c’est lui qui découvre le cadavre dans le salon-fumoir, comme en possédaient les demeures anciennes.
Le moins que l’on puisse dire est que ce corps ne faisait pas partie de l’inventaire original.
Le sergent Tarrant, appelé sur les lieux, fait les constations et c’est encore  Harper qui attire son attention sur l’identité = il s’agit d’un certain Ballantine, homme d’affaires ayant disparu depuis quelques jours.
L’inspecteur Mallett est appelé en renfort, ce qui agace le sergent qui se sent tout à fait capable de mener cette enquête à bien. Mais puisqu’il s’agit d’un homme d’affaires important et qu’il faut agir avec un certain tact, le Yard considère que Mallett ne sera pas de trop, notamment pour enquêter auprès des associés et autres banques d’affaires de la City.

En fait, ce Ballantine n’était vraiment  pas un type très net – il a trempé dans une fraude bancaire il y a 4 ans ; ce scandale financier a envoyé son associé, John Fanshawe en prison, alors que lui, Ballantine, principal coupable parvint  à s’en tirer.
Son ex-associé a promis de se venger dès sa sortie de prison. Qui date de quelques jours.
Interrogé, il ironise auprès de la police = il n’a évidemment pas mis cette menace à exécution, il n’a nulle envie de retourner dans les geôles de sa majesté. 

Cinq personnes vont bientôt être les principaux suspects – avec malheureusement aucune possibilité de prouver quoique ce soit. 
Et comment se fait-il que  le jeune Harper qui avait des difficultés à joindre les deux bouts, puisse soudain  quitter son emploi sans préavis et envisager de s’installer en Afrique avec la jeune femme de ses rêves ?
Mallett a très envie de l’ajouter en tête de liste, encore faudrait-il pouvoir prouver quelque chose. C’est un parapluie qui va mettre l’inspecteur sur la piste du vrai coupable. 

Premier polar écrit par Cyril Hare(pseudonyme d’A.G. Clark), juriste ayant décidé de se lancer dans l’écriture de polars, se basant sur les multiples affaires qu’il eut à gérer en son temps.
C’est la première enquête de l’inspecteur Mallett, un homme aimant la bonne chère, donnant parfois à son équipier, le sergent Tarrant, l’impression de s’en ficher royalement de l’enquête en cours, mais qu’on ne s’y laisse pas prendre.
En temps que premier roman, je l’ai trouvé légèrement compliqué – du moins dans les premiers chapitres, qui mettent en fait les personnages en place, mais on ne voit pas très bien où cela mène – personnellement je trouve que le chapitre consacré au vendeur de journaux, celui qui sait tout sur tout, était amplement suffisant. 

Je reconnais bien volontiers, en tout cas, que la fin du roman,  et son rebondissement, furent une belle surprise. Une lecture distrayante, où l’on se promène de Londres à Paris, et retour.

Petit rappel = c’est ce roman que cite P.D. James dans son roman « The Private Patient », qui m'a donné envie de découvrir ce roman-ci et Cyril Hare dont  Ms. James se plaisait à rappeler qu'il  était l’un de ses écrivains préférés, vu que ses histoires avaient souvent la loi anglaise en toile de fond, elle-même ayant travaillé dans un cabinet d’avocat lorsque devenue ( jeune ) veuve, elle dut travailler pour vivre.

téléchargement

Publicité
Publicité
Commentaires
:
Une belle surprise, c'est ce qui compte !!! Bonne journée (de lecture ?)
Répondre
A
Et il est traduit celui-là ou pas ? de toute façon je ne lis pas en numérique :-(
Répondre
M
Ah en voyant la couverture, j'ai cru que c'était une lecture légère et j'ai failli te le demander :-D <br /> <br /> Bon finalement, je passe alors.
Répondre
T
"… furent une belle surprise" !!!!<br /> <br /> <br /> <br /> Quoi tu n'avais pas trouvé le coupable dès la seconde page ! <br /> <br /> Allez mange un peu de chocolat pour alimenter tes méninges ;) :lol:
Répondre
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 280
Archives
Derniers commentaires
Publicité