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mon bonheur est dans la ville
16 mars 2014

THE PRIVATE PATIENT, de P.D. James

Sans titre 1

Titre français = Une mort esthétique

14ème enquête du commissaire Adam Dalgliesh

Le manoir Cheverell, dont la splendeur d’antan était quelque peu tombée en décrépitude, a été transformé avec beaucoup de goût et d’argent par le chirurgien esthétique George Chandler-Powell.
A l’arrière du jardin, une allée mène au « cercle », un groupe de pierres levées où une sorcière aurait été brûlée vive et son fantôme hanterait les lieux.
Seules les dames très riches, désireuses d’une petite « cure de rajeunissement » ont les moyens de se réfugier au manoir en toute discrétion.
La journaliste d’investigation, Rhoda Gradwyn - ayant peu de scrupules dans son métier, estimant que la vérité doit être révélée, peu importe les conséquences éventuelles – a décidé de se débarrasser de l’affreuse cicatrice qui la défigure depuis son enfance ; le chirurgien qui possède aussi une aile spéciale dans sa clinique de Londres lui propose de plutôt se faire opérer là, mais la journaliste insiste pour que ce soit à Cheverell, elle veut être au calme – le motif de cette opération au bout de 40 années est plutôt cryptique = « parce que je n’en ai plus l’usage » !
Opération réussie mais Rhoda Gladwyn n’aura pas l’occasion de le constater car au milieu de la nuit, elle est étranglée. 

A sa grande surprise, le commissaire Adam Dalgliesh et ses assistants sont appelés sur les lieux, alors qu’il y a des policiers très efficaces sur place. Il semblerait que l’autre patiente, en attente d’opération, ait eu le bras assez long pour que ce soit Dalgliesh qui soit chargéé de l’enquête. Il est rapide et efficace dans ses investigations et puis cette dame dont le mari est très influent dans la City veut retourner chez elle, ce que l’inspecteur du Dorset refuse.
Dalgliesh échappe, avec cette enquête, au dîner prévu avec son futur beau-père, un homme à l’humour très caustique qui prend un malin plaisir à le mettre mal à l’aise malgré les recommandations d’Emma, sa fille et fiancée du commissaire. Le crime a parfois du bon !

Après que la dame enquiquineuse ait pu retourner dans ses foyers richissimes, commence une enquête pas si simple que cela. Il n’y a pas grand monde au manoir et chacun insiste sur le fait que cela ne peut être que l’œuvre d’une personne venue de l’extérieur. La seule personne de l’extérieur, présente en même temps que Gladwyn, est son petit ami occasionnel, cousin de 2 personnages habitant les terres du manoir. Vu qu’il est mentionné dans le testament de la journaliste, il ferait un coupable parfait, si seulement il n’avait pas disparu !
Une autre personne présente dans le manoir, une jeune femme à tout faire ne semble pas non plus être ce qu’elle dit – bref cela s’avère plus compliqué qu’il n’y paraît.

De Londres au Dorset, puis dans les Midlands et retour vers le Dorset, cette 14ème enquête d’Adam Dalgliesh est passionnante de bout en bout. Qu’avait donc découvert cette’ journaliste pour être aussi lâchement assassinée ? qui se sentait menacé par sa présence, pourquoi ?
Une journaliste d’investigation aussi peu scrupuleuse a forcément dû se faire quelques ennemis en cours de carrière. 

Au risque de passer pour une prétentieuse, j’avais deviner le meurtrier dès la page 100.
Ceci dit, je n’avais pas deviné le motif de son crime, de plus cela n’a rien ôté de mon plaisir de lecture car lire un roman de P.D. James c’est savourer la langue anglaise, joliment écrite, savourer aussi les descriptions non seulement de la personnalité de chaque personnage ainsi que des paysages du Dorset (UK) qui sont splendides, mais aussi des lieux intérieurs.
L’histoire pourrait presque être considérée comme un mystère de chambre close, puisque le lieu du crime est ce manoir, et ne peut être que ce manoir – un parfait huis clos

Un vrai régal de lecture.

Un autre avis sur ce roman chez aline.

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Commentaires
A
J'adore ton résumé des événements, Niki. C'est précis, sans révéler trop d'éléments de l'intrigue. :-)
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M
Je n'ai pas encore lu de romans de cet auteur mais elle n'a pas l'air de t'avoir plu. J'en ai un dans ma bibliothèque
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M
J'en ai quelques uns dans ma PAL, une auteure que j'aime beaucoup (en français hélas)
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A
Je n'ai pas lu P.D. James depuis longtemps, j'aimais bien les premiers et puis quelqu'uns m'ont paru assez trash et j'ai abandonné.
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N
bon encore un à lire lol! en français pour moi. Merci de ce partage chère Niki
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