ZURBARAN, MAITRE DE L'AGE D'OR ESPAGNOL
(source des illustrations = photothèque google)
Proposée par mon fils cadet, ayant un vrai talent pour le dessin et la photo, je me suis rendue en sa compagne à cette exposition qui se termine cette semaine.
Je n’étais nullement intéressée par ce que je subodorais être une peinture essentiellement religieuse, mais une telle occasion de partage avec un de mes grands garçons ne se refuse pas –
Pour mon fils, il s’agissait d’étudier la technique de ce peintre espagnol du 17ème siècle, peintre baroque s’il en est, mais surtout – à mes yeux - peintre d’une mystique religieuse si typiquement espagnole.
Je n’ai pas été « déçue » dans mon attente = c’était réellement trop religieux pour moi = cette suite de saints en extase, saintes et martyres, moines et christ en croix, madones sur des têtes d’angelots entourées d’autres angelots montant au ciel.
Néanmoins la technique de ce peintre est fabuleuse. Notamment dans les détails des tissus et leurs plissés.
Que je vous laisse découvrir dans cette belle sainte Castilda, une grande œuvre à l’huile, sur toile.
Les œuvres de Francisco de Zurbaran sont monumentales, les fonds sont sombres, mettant souvent en valeur la richesse des matières. Son père étant marchand de tissus selon certaines sources.
Né en 1598, contemporain de Velazquez dont il fut l’ami, il fait partie de ce que l’on a appelé l’âge d’or espagnol.
Il gagnera rapidement la célébrité et de nombreux contrats suivront pour l’atelier du peintre.
Son principal mécène fut l’ordre de la Merci, fondé lors de la reconquista.
Le talent de Zurbaran est tel que les personnages semblent peints en trompe-l’œil sur le fond sombre.
Personnellement, j’ai surtout apprécié les quelques natures mortes – ce qu’en espagnol on nomme les bodegones - dans l’une des petites salles – certains détails dans ses tableaux m’ont aussi intéressée, par leur simplicité apparente, détail profane dans une toile d’intensité religieuse.
Bref, une découverte que je ne regrette pas mais qui me confirme que les sujets d’ascète ne sont pas mes préférés.
Je termine toutefois sur ce bodegone dont le délicatesse m’a séduite.
une chronique plus intérdessante et complète sur le blog de tania-textes&prétextes