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mon bonheur est dans la ville
14 mai 2014

ZURBARAN, MAITRE DE L'AGE D'OR ESPAGNOL

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(source des illustrations = photothèque google)

Proposée par mon fils cadet,   ayant un vrai talent pour le dessin et la photo, je me suis rendue en sa compagne à cette exposition qui se termine cette semaine.
Je n’étais nullement intéressée par ce que je subodorais  être une peinture essentiellement religieuse, mais une telle occasion de partage avec un de mes grands garçons ne se refuse pas –
Pour mon fils, il s’agissait d’étudier la technique de ce peintre espagnol du 17ème siècle, peintre baroque s’il en est, mais surtout – à mes yeux -  peintre d’une mystique religieuse si typiquement espagnole.

Je n’ai pas été « déçue » dans mon attente = c’était réellement trop religieux pour moi =  cette suite de saints en extase, saintes et martyres, moines et christ en croix, madones sur des têtes d’angelots entourées d’autres angelots montant au ciel.
Néanmoins la technique de ce peintre est fabuleuse. Notamment dans les détails des tissus et leurs plissés.
Que je vous laisse découvrir dans cette belle sainte Castilda, une grande œuvre à l’huile, sur toile.

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Les œuvres de Francisco de Zurbaran sont monumentales, les fonds sont sombres, mettant souvent en valeur la richesse des matières. Son père étant marchand de tissus selon certaines sources.

Né en 1598, contemporain de Velazquez dont il fut l’ami, il fait partie de ce que l’on a appelé l’âge d’or espagnol.
Il gagnera rapidement la célébrité et de nombreux contrats suivront  pour l’atelier du peintre. 
Son principal mécène fut l’ordre de la Merci, fondé lors de la reconquista.

Le talent de Zurbaran est tel que les personnages semblent peints en trompe-l’œil sur le fond sombre.

0005820A4_3_LRG

Personnellement, j’ai surtout apprécié les quelques natures mortes – ce qu’en espagnol on nomme les bodegones -  dans l’une des petites salles – certains détails dans ses tableaux m’ont  aussi  intéressée, par leur simplicité apparente,  détail profane dans une toile d’intensité religieuse.

agnus-dei-1640

Francisco_de_Zurbarán_054_detail

zurbaran

Bref, une découverte que je ne regrette pas mais qui me confirme que les sujets d’ascète ne sont pas mes préférés.

Je termine toutefois sur ce bodegone dont le délicatesse m’a séduite.

zurbaran-tasse-et-rose-sur-un-plat-d-argent-1630

 une chronique plus intérdessante et complète sur le blog de tania-textes&prétextes

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Commentaires
T
A priori, je ne suis pas attirée par les sujets religieux en peinture, mais comme je l'ai dit, le souvenir de cette nature morte vue au Prado m'a poussée vers cette exposition et Zurbaran est vraiment une de mes plus grandes émotions esthétiques de cette année. <br /> <br /> Je suis heureuse que tu y aies été sensible malgré tes réserves, quelle chance de partager cette découverte avec ton fils. (Merci pour le lien, n'exagérons pas, je suis loin d'être une spécialiste.)
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M
L'occasion d'un beau moment de partage mère - fils.
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A
J'avais suivi avec beaucoup d'intérêt le billet de Tania, je crois que j'aurais le même problème que toi avec le thème religieux, mais le bodegone est extraordinaire.
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M
Le premier tableau devrait t'inspirer ! En revanche, je ne trouve pas ça baroque par rapport au Bernin !
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T
Le tissu de la robe est extra-ordinaire !
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