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mon bonheur est dans la ville
11 mai 2012

L'OPALE DE SISSI, de Juliette Benzoni

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Tome 3 du « Boiteux de Varsovie »

Une enquête du prince-antiquaire et détective amateur Aldo Morosini

Pas possible comme on peut s’ennuyer, même à Venise, lorsqu’on a vécu 2 passionnantes courses aux trésors = les fameux bijoux du pectoral du grand-prête de Jerusalem, que Simon Aronov, alias le « boiteux de Varsovie » voudrait ramener complet en Israel, une tâche dont il a fait le but de son existence, mais pour l’accomplir il lui faut l’aide d’hommes plus jeunes et en bonne santé, tel Aldo Morosini, prince-antiquaire, détective amateur, et Adalbert Vidal-Pellicorne, archéologue parfois aussi espion.

Ces quatre joyaux sont « le saphir de Zebulon », « le diamant de Benjamin », « l’opale de Dan » et « le rubis de Juda » - plus connus sous les appellations de « l’Etoile bleue », « la Rose d’York », « l’Opale de Sissi » et « le rubis de Jeanne la folle », suivis hélas d'une réputation sanglante.

Depuis un an, Aldo Morosini se sent un peu seul là dans son palais vénitien = Adalbert  Vidal-Pellicorne est en Egypte, l’ont suivi la marquise de Sommières et sa Marie Angélique de Plan-Crépin ; il ne reste plus que son ami Guy Buteau et  un nouveau secrétaire (pour remplacer Mina la secrétaire très efficace).
Heureusement, une lettre lui arrive de la part d’Aronov – rendez-vous à Vienne, lors d’une représentation du « Chevalier à la Rose ».
Cette fois, il peut enfin se mettre  à la recherche du 3ème joyau sunommé l’ « Opale de Sissi » - seulement, contrairement aux enquêtes précédentes, impossible que le « boiteux » lui donne une copie car il n’est pas possible de fabriquer une fausse opale. 
A Vienne Morosini espérait rencontrer la vieille comtesse von Adlerstein et peut-être la belle Lisa, mais en été, cette vieille dame part dans la montagne.
Par contre, Morosini est intrigué par une femme complètement vêtue et voilée de noir et qui pourrait bien détenir la célèbre opale, qui a aussi une réputation sanglante comme la plupart des grands joyaux.

Toutefois, avant de pouvoir se lancer dans l’aventure (et seul puisqu’Adalbert n’est pas là), un câble le rappelle d’urgence à Venise = la très jolie mais très menteuse Anielka Solmanska, veuve Ferrals, partie aux Etats-Unis,  a débarqué dans son palais vénitien et s’est mise en tête de l’épouser puisqu’il nourrissait des sentiments tendres pour elle.

Oui, mais ça c’était par le passé – à présent l’encombrante donzelle est un poids dont Aldo Morosini n’arrive pas à se débarrasser, d’autant plus que son père, le sinistre Solmanski, ennemi juré  de Simon Aronov, la suit probablement de près.
Notre  prince-antiquaire va être pris dans une toile d’araignée  pire encore que dans ses pires cauchemars.

L'intrigue nous entraîne régulièrement de Venise à Vienne, Salzburg et la montagne autrichienne, un joli voyage avec des descriptions de paysages, d'endroits mythiques à Vienne.
Dans ce 3ème opus des joyaux du boiteux de Varsovie, les événements dramatiques se précipitent. Jusqu’à présent, le mystère, les personnages sinistres et sans scrupules, se retrouvaient dans les enquêtes du prince vénitien, où l’intrigue policière était mêlée à pas mal d’humour, avec une touche de romance, mais là cela devient très sérieux.
Le suspense  culmine et ne se termine pas de manière aussi légère que précédemment. Notre prince a désormais affaire à rude partie et il ne lui sera pas aisé de se dépêtrer de la situation  dans laquelle il se retrouve. 
Pendant qu'il tente, malgré les obstacles,  de retracer la magnifique opale entourée des ombres romantiques de Sissi et de son fils Rodolphe.

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Commentaires
T
C'est fou comme Sissi attire les histoires ;) :lol:
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