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mon bonheur est dans la ville
24 septembre 2011

THE THIRTY-NINE STEPS, d'après John Buchan

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Adaptation radiophonique de 1939, interprétée par Orson Welles et le Mercury Theatre 

Au mois de mai 1914, l’Europe est au bord de la première guerre mondiale, partout se trouvent des espions, y compris (et surtout) à Londres.
C’est à son appartement londonien qu’arrive l’ingénieur Richard Hannay, fraîchement revenu de Rhodésie. Il est abordé par un certain Nathan Scudder qui dit être un espion indépendant, il dit aussi savoir qu’un complot anarchiste se trame qui déstabilisera l’Europe ; il s’agira d’assassiner le premier ministre grec lors de sa visite à Londres.
Scudder dit aussi se savoir suivi par des espions allemands. Richard Hannay accepte qu’il se cache dans son appartement.
En  y revenant quelques heures plus tard, Richard Hannay découvre que Scudder a été tué d’un coup de couteau et qu’un autre homme a aussi été retrouvé mort par balle, un suicide en apparence. 

Richard Hannay se doute bien que les espions vont s’en prendre à lui à présent ; par ailleurs il se voit mal aller à la police, il a toutes les chances d’être accusé du meurtre du Scudder. Une seule solution, aller se cacher en Ecosse afin d’éviter un emprisonnement possible, mais aussi afin de poursuivre la mission de Scudder. Le carnet de notes de ce dernier en poche, notre Hannay se retrouve à Dumfries en Ecosse.

Le lendemain, les gros titres des journaux parlent de la mort de Scudder et de la fuite d’Hannay. D’après les notes du mort, le groupe ennemi se nommerait « The Black Stone » ainsi que les très mystérieuses « 39 marches ». Richard Hannay a évidemment tout le monde à ses trousses = espions allemands, police britannique. Heureusement il recevra l’aide d’un certain Sir Harry, un futur politicien écossais, ami de sir Walter Bullivant du Foreign Office.
Ce qui ne signifie évidemment pas qu’Hannay soit à l’abri des problèmes, puisqu’on ne sait toujours pas ce qui se cache derrière l’appellation des « 39 Marches », ni « The Black Stone ». L'histoire trouvera son épilogue dans le Kent.

« The thirty-nine steps » a été considéré comme l’un des tout premiers archétypes de roman de l’homme innocent poursuivi par tous, un genre depuis souvent imité, dans lequel un homme ordinaire se retrouve impliqué dans un complot, des meurtres, bref des situations peu ordinaires. 

Ce roman d’aventures et espionnage, écrit (en 1901) alors que son auteur était souffrant et s’ennuyait au lit, a été adapté plusieurs fois au cinéma, notamment par Alfred Hitchcock en 1935, ensuite en 1959 par Ralph Thomas –  un remake en couleurs, version  identique au film d’Hitchock.
Ensuite vient la version de 1978 par le réalisateur Don Sharp et qui est considérée comme l’adaptation la plus fidèle au roman initial.
Le film de Don Sharp a donné lieu à une série télévisée « Hannay », avec le même (et craquant) Robert Powell dans le rôle principal.
En 2008, la BBC adapta le roman en un film pour la télévision. Il semblerait qu’un nouveau remake pour le cinéma soit en projet. 

Une autre version pour le théâtre existe également, traitant le sujet sur un mode plutôt drôle, un peu à la manière dont Alfred Hitchcock traita le sujet. Cette adaptation théâtrale a, depuis, fait son chemin sur les scènes de  Broadway à New York.

Bref, ces « 39 Marches » n’ont pas fini de  faire courir les amateurs de romans d’espionnage et aventures.

En tout cas, cette version radiophonique, avec la belle voix d’Orson Welles (elle m’a toujours donné des  frissons) est  fort plaisante à suivre, même s'il est évident que cet enregistrement datant de 1939, bien que "remasterisé" pour les besoins du CD, ne soit  pas parfait - il retransmet les craquements de l'enregistrement initial.
Comme l'enregistrement ne dure qu'une heure, j'ai pu l'écouter en une après-midi et malgré les parasites de l'enregistrement original, j'ai pu comprendre l'histoire sans problème - je dois toutefois ajouter que le fait de bien connaître l'histoire m'ait aidée.

Pour la petite histoire, contée par William, le fils aîné de John Buchan, le titre fut inspiré à l’auteur par la fille même de John Buchan, âgée à l’époque de 6 ans =

John Buchan était en convalescence  dans une maison de soins privée à Broadstairs, dans le Kent. Un escalier en bois menait vers la plage et la petite fille commençait à savoir compter correctement ; elle descendit avec joie la volée de marches et annonça fièrement = « Il y a 39 Marches  ».

East Cliff at Broadstairs

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Commentaires
N
j'ai déjà vu et revu plusieurs fois le film d'hitchcock que j'aime beaucoup, mais finalement on est éloigné du roman
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J
Je me rappelle surtout du film que j'avais vu quand j'étais jeune ... je l'avais adoré mais bizarrement, à l'époque, je n'avais pas été tentée par le roman !
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N
non non pas "chapeau bas", je connaissais l'histoire, cela m'a aidée à suivre, sinon je pense que j'aurais dû écouter plusieurs fois, les craquements de l'enregistrement original étaient nombreux
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T
Ecouter un livre audio est déjà difficile, perso j'ai du mal à suivre même quand c'est en français, j'ai toujours l'esprit qui se met à vagabonder ailleurs et je perd le fil de l'histoire.<br /> <br /> Mais en anglais, qui plus est par le Maître et ses craquements, alors chapeau bas Dame Niki !
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