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mon bonheur est dans la ville
30 mai 2010

C'ETAIT EN JUIN, DANS LE JARDIN, d'Emile Verhaeren

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Pour illustrer le beau poème de l'écrivain belge Emile Verhaeren,  je vous propose les photos du jardin de Nicole Provence qu'elle m'a  fait parvenir.
Ceci avant  de peut-être rédiger quelques petites chroniques sur mes balades dans les Jardins du Kent.

C'était en juin, dans le jardin

C'était en juin, dans le jardin,
C'était notre heure et notre jour ;
Et nos yeux regardaient, avec un tel amour,
Les choses,
Qu'il nous semblait que doucement s'ouvraient
Et nous voyaient et nous aimaient
Les roses.

Le ciel était plus pur qu'il ne le fut jamais :
Les insectes et les oiseaux
Volaient dans l'or et dans la joie
D'un air frêle comme la soie ;
Et nos baisers étalent si beaux
Qu'ils exaltaient et la lumière et les oiseaux.

On eût dit un bonheur qui tout à coup s'azure
Et veut le ciel entier pour resplendir ;
Toute la vie entrait, par de douces brisures,
Dans notre être, pour le grandir.

Et ce n'étaient que cris invocatoires,
Et fous élans et prières et voeux,
Et le besoin, soudain, de recréer des dieux,
Afin de croire.

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Commentaires
M
Bah disons que ça pouvait s'adresser à mon père hihi. Moi, j'admire les beaux jardins mais j'avoue ne pas être une mordue ;-)
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N
c'était moi qui me moquait gentiment de "tous les mordus du jardinage" et le commentaire s'adressait "@manu" :p
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N
OUPS!..J'ai cru que c'était Manu qui avait écrit" tous les mordus du jardinage..."<br /> Bon, il se trouvera bien quelqu'un parmi tous les lecteurs du Blog pour se reconnaitre en la description faite!...<br /> C'est bien de moi, çà! :-))
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N
ce serait peut-être le cas si manu avait un jardin, et encore, pas sûr ! MDR
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N
Je râle, je tremble, je surveille le ciel et je le menace, j'implore le soleil mais s'il est trop fort je pense aux arrosoirs qu'il me faudra puiser dans mon ru, je gratte ma terre, sans gants, tant pis pour mes ongles noirs et cassés, j'aime toucher la terre, je désherbe, ho oui, je desherbe et je les traque ces envahisseuses, je guette les graines qui pointent, je mignotte les jeunes pousses, je leur parle, je les amadoue, je les supplie et je m'en vais le coeur en paix, le dos labouré, les cuisses douloureuses ...mais si heureuse...Manu, je suis certaine que tu fais comme moi et que tu souffres autant que moi. Maso...nous sommes masos, ça nous fait du bien quand ça nous fait mal! :-))
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