THE NOTEBOOK, de Nick Cassavetes
Dans une maison de repos, un homme âgé plein de tendresse fait la lecture à une femme du même âge qui ne le connaît pas.
Il lui lit l’histoire d’Alison et Noah, qui s’aimèrent un été dans le Sud des Etats-Unis, 50 ans auparavant. Allie et Noah se perdent de vue après l’été parce que ses parents à elle n’apprécient pas ce garçon d’origine très simple, aimant la vie à la campagne, d’un milieu très différent.
La mère décide donc d’intercepter les lettres que le jeune homme envoie à celle qu’il aime et la guerre les séparera encore plus. Lorsqu’il revient de la guerre, Noah transforme une maison délabrée dont il avait décrit le projet à Allie.
Lorsqu’elle est transformée, un article de journal parle de lui permettant à Allie de le retrouver ; seulement sept années ont passé et elle est sur le point de se marier. Il lui faudra à présent choisir entre deux hommes très différents qui l’adorent tous deux, qu’elle aime aussi.
Peu à peu, la femme du banc se met à s’animer et à s’intéresser à cette histoire et peu à peu, le spectateur comprend qu’il s’agit du même couple qui a vieilli ; lui n’aime qu’elle, ne veut qu’elle malgré leurs enfants et petits-enfants qui viennent leur rendre visite et qu’elle ne reconnaît pas car elle souffre de démence sénile. De temps en temps, la mémoire lui revient, mais à chaque fois elle repart un peu plus profondément dans l’oubli.
On reproche à Nick Cassavetes de ne pas être aussi créatif et original que son célèbre père John. Je trouve au contraire qu’il a raison de prendre un chemin différent, celui lui permet à chaque fois de mettre sa mère, Gena Rowlands en évidence, de lui offrir de beaux rôles pleins de tendresse, même si moins originaux que ceux du père qui valurent des oscars à l’actrice.
Le film permet de retrouver l’acteur américain James Garner, spécialisé dans des rôles légers, dans des comédies typiquement américaines. Les acteurs interprétant Allie et Noah jeunes sont peu connus et sympathiques, sans plus.
Le film est tout à fait classique, tiré d’un roman de Nicholas Sparks, à qui l’on devait déjà « Message in a Bottle ".