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mon bonheur est dans la ville
28 août 2009

LES DEUX MONDES, de Daniel Cohen

18823450Remy Bassano est le prototype du vrai gentil, un gars qui a toujours envie de faire plaisir à tous, celui qui s’excuse quand on le bouscule. Il aime son métier de restaurateur de tableaux et adore sa famille même si au bout de 12 ans son couple s’essouffle un peu.

Un jour tout va basculer très vite : à la suite d’un oubli, le robinet de son atelier coule tout le weekend, il est mal assuré et tous les créanciers lui tombent sur le dos ; c’est le moment que choisi sa femme pour lui annoncer qu’elle est tombée amoureuse d’un collègue.

Pendant que Rémy se débat dans son monde, un monde parallèle prépare les incantations afin de faire venir celui qui doit les sauver d’un abominable tyran, géant cannibale.

Devinez qui est ce sauveur ? Tout juste, le brave Rémy !  Qui après quelques hésitations – et une menace d’être mangé tout de même – accepte de libérer la tribu.

Sa vie devient alors un aller/retour entre son nouveau monde où il est un héros et le vrai monde où, peu à peu, il prend une certaine assurance et commence à avoir le courage d’envoyer paître  tous ceux qui l’embêtent.

Cependant, même dans le monde où l’on est un héros, les choses ne sont pas toujours rose et Remy finalement aura un choix à prendre.

Je ne regrette absolument pas d’avoir vu ces « Deux Mondes » dont je craignais le pire et qui s’est finalement avéré une sympathique surprise.

J’étais persuadée que j’allais voir une grosse bouffonnerie où Benoît Poelvoorde fait le pitre tant et plus.

Au lieu de cela j’ai découvert l’histoire d’un tendre que tout le monde bouscule et bafoue, jusqu’à ce qu’il craque.

Les moments dans l’autre monde sont bien sûr les moments drôles du film, avec quelques gags, un peu téléphonés mais soit ! Ils sont les moments drôles de la vie de ce brave type qui en a marre qu’on le prenne pour un idiot.

Benoit Poelvoorde est tour à tour drôle, tendre et émouvant.

Il a pour épouse de cinéma la jolie Natalie Lindinger, épouse qui ne sait pas trop ce qu’elle veut et qui en devient franchement agaçante.

Delphine, une charmante cliente, est interprétée par Arly Jover ; c’est grâce à elle et à son tableau à restaurer que Bassano va reprendre goût à son métier et à la vie.

Cela m’a donc fait deux jours de Poelvoorde en suivant et sans regret aucun car Ben, comme on l’appelle familièrement, est un excellent acteur et dans ces deux rôles, il prouve qu’il est autre chose qu’un pitre. Il rejoint Fernandel, Bourvil, et quelques autres, au firmament des grands acteurs qui prouvent qu’ils peuvent interpréter autre chose qu’un rôle comique et faire la preuve d’un vrai talent de comédien.

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