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mon bonheur est dans la ville
28 août 2009

MY BLUEBERRY NIGHTS, de Wong Kar-wai

18819202Elizabeth apprend par hasard dans un snack nocturne que son petit ami la trompe ; désemparée elle se met à discuter avec Jeremy le propriétaire, jeune Anglais de Manchester dont la route s’est arrêtée à New York après une affaire de cœur terminée a ussi. Gentiment, il se met à s’intéresser à elle, lui parle de ses différents types de tartes ;  elle choisit la tarte aux myrtilles, la « blueberry pie » (d’où « my blueberry nights »).  Soudain, sans crier gare, elle décide de partir afin d’oublier ce fiancé à cause duquel elle souffre tant.

Elle arrivera dans diverses petites bourgades, dont Memphis d’où elle écrit des cartes à Jeremy sur les gens qu’elle rencontre, comme Arnie le policier alcoolique, toujours amoureux de Sue Lynne, sa jeune épouse qui ne veut plus de lui.

Plus loin, plus tard, elle rencontre Leslie, joueuse de poker, flambeuse, charmeuse,  qui perd tous ses gains qui lui donne sa voiture à condition que Lizzie/Betty/Beth devienne en quelque sorte son chauffeur car elle a une affaire à régler.

Lorsqu’elle sera redevenue Elizabeth, elle pourra affronter l’avenir.

“My Blueberry Nights” est un très joli film, plein de tendresse pour les gens un peu paumés; c’est une histoire pleine d’émotion sur la fragilité humaine et même si c’est un film prévisible, c’est bien agréable de regarder une histoire sans violence aucune, avec des gens gentils et des autres, qui ne sont pas vraiment méchants, qui sont comme tout le monde en fait avec leurs faiblesses et leurs lâchetés.

Wong Kar-wai s’est associé à Lawrence Block, écrivain de polars célèbre outre-Atlantique, pour un scénario assez léger, voire simpliciste. D’aucuns le trouvent même un peu faible ; c’est vrai que par rapport aux autres films de Wong Kar-Wai, le scénario n’a pas l’originalité à laquelle le metteur en scène nous a habitués. Ce qui n’empêche « My Blueberry Nights » d’être un « road- »  et « buddy movie » bien plaisant à regarder.

« Road movie » puisqu’Elizabeth parcourt les Etats-Unis de part en part afin de se reconstruire et qui devient un « buddy movie » lors de sa rencontre avec Natalie Portman, alias Leslie, joueuse invétérée et menteuse tout aussi professionnelle.

C’est Norah Jones, la talentueuse chanteuse, fille du musicien indien Ravi Shankar, qui est Elizabeth ; c’est son premier rôle et elle l’interprète avec beaucoup de sensibilité.

Le gentil propriétaire du snack est interprété par Jude Law, à qui la gentillesse et la tendresse vont comme un gant.

Le couple à la dérive est interprété par les talentueux David Strathairn et Rachel Weisz.

Je conseille vivement de voir ce film tendre et mélancolique.

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