Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
8 août 2009

ABERYSTWYTH MON AMOUR, Malcolm Pryce

51fPgTT4ICL__SL500_AA240_

Louie Knight, après un passage par les forces de police, est devenu le meilleur  détective privé à Aberystwyth, station balnéaire, ville historique du pays de Galles. En fait, il est même le seul détective privé de la cité !

Il vient d’être contacté par la vamp de la ville, la superbe chanteuse de cabaret Myfanwy Montez ; dans ce cabaret, les serveuses et chanteuses ont une fonction supplémentaire, ce qui fait pincer les lèvres et relever le nez de la femme d’ouvrage de Louie, une dame très active dans le sauvetage de la morale.

Myfanwy engage Louie  non officiellement (ce qui signifie qu’il ne sera probablement pas payé) afin de retrouver son cousin Evans ; Louie accepte mais uniquement pour les beaux yeux de la belle dont il vient de tomber irrévocablement amoureux, car l’Evans en question est détesté de tous.

Il commence donc par se rendre chez son ami, le vendeur de glaces-philosophe qui lui confirme ne rien savoir. Il croise alors le chemin d’une adorable étudiante, pas encore tout-à-fait 18 ans qui décide de travailler avec lui en qualité d’assistante car elle veut aussi devenir détective privé. Que cela plaise à Louie ou non. Il s’avère que la gamine est plutôt du genre fûté et lui sera au fil de l’enquête d’une aide précieuse.

Tout en recherchant des informations sur Evans, Knight est confronté à un autre mystère : celui de la mort de trois jeunes gens, morts suspectes mais que l’on a fait passer pour des accidents.

Le chemin de Louie est forcément semé d’embûches, mises là par la communauté des « Druides », à savoir une ancienne communauté plutôt sympa qui désormais est devenue l’une des associations criminelles les plus puissantes de la ville, sous la houlette de l’ancien prof de gallois qui à présent est le principal de l’université.

A chaque fois que meurt quelqu’un dans cette histoire, apparaît évidemment le chef de la police locale, Llunos, qui non seulement doit lutter contre le crime dans la ville mais aussi contre la corruption au sein des forces de police. Et comme par hasard, c’est à Louie Knight qu’il en veut personnellement lorsque quelqu’un se fait tuer.

Heureusement pour Louie, il y a son papa, un brave type qui après avoir été longtemps dans la police a décidé de s’occuper de ses ânes avec lesquels il organise des promenades pour touristes.

Les ennemis restant dans l’ombre sont nombreux, notamment un génie scientifique – cerveau extraordinaire dans corps malade - c’est beaucoup pour un seul homme, même pour le meilleur (et le seul) détective d’Aberystwyth.

Contrairement à ce qu’annonce le titre, il s’agit d’un livre en anglais, non traduit en français.

Tout comme Ian Rakin, Ken Bruen et Peter Robinson nous montrent un côté sombre de leurs régions et/ou pays respectifs (Ecosse, Irlande et Yorkshire), Malcolm Pryce est un jeune auteur gallois qui a eu envie de parler des côtés inconnus des touristes de la ville d’Aberystwyth (prononcez = aberesto-yth, je sais cela écorche un peu la bouche), ville historique, sympathique station balnéaire du comté de Ceredigion, dont elle est le chef-lieu.

J’éprouve quelques difficultés à parler de ce polar gallois, que j’ai mis un temps fou à lire car j’entrais dans l’histoire avec difficultés. Trop de détails, trop de tours et de détours avant d’en arriver au fait.

Non pas que ce fût inintéressant, j’ai apprécié par exemple le ton à la fois ironique et l’humour noir du style dans la ligne de Raymond Chandler, le « privé » Louis Knight relatant les faits à la première personne comme Philip Marlowe.

Toutefois, je pense qu’à force de vouloir envoyer le lecteur sur de multiples pistes avant d’arriver au coup de théâtre final, l’histoire m’a paru fort longue malgré ses seulement 250 pages.

L’une de ces pistes notamment est la guerre, ou plutôt le « Vietnam » du pays de Galles, à savoir la guerre en Patagonie – ce qui semblerait être une liberté de l’auteur, englobant dans une même alternative pour son roman un événement de la colonie galloise en Patagonie fondé par des Gallois mais qui ne fut jamais sous la juridiction galloise ni même britannique.

Dans ce même univers romancé de l’auteur, il est question de la cité perdue – et mythique - de Cantref-y-Gwaelod (ce continent perdu existe dans la mythologie galloise).

Il  est au centre de l’intrigue du roman « Aberystwyth mon amour », menant aux crimes et disparitions que Knight Investigations est chargé de résoudre.

La saga des enquêtes de Louie Knight en est actuellement à son cinquième volet, toutefois je ne suis pas certaine que je poursuivrai, même si chaque aventure – si elle est plus ou moins indépendante en soi -  forme tout de même un lien et un tout avec les précédents.

Ce livre-ci était une lecture vacancière, suite à mon passage dans Aberystwyth lors de mes vacances galloises en juin 2009.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 243
Archives
Derniers commentaires
Publicité