ESCAPE 2 AFRICA, de Tom McGrath & Eric Darnell

Deuxième volet de la saga MADAGASCAR

La dernière fois qu’on a vu Alex le lion superbe, généreux et surtout cabotin, Melman la girafe hypocondriaque, Marty le zèbre survolté épris de liberté et Gloria, la coquine hippopotame, ils étaient sur les rives de l’île de Madagascar d’où ils espéraient repartir pour New York City.

Evidemment, lorsqu’on confie son sort à « Air Pinguin », on ne va pas loin. Ils attendaient New-York et ce fut l’Afrique.

Comment se débrouille-t-on dans un pays magnifique mais quand même hostile, face à des congénères pas nécessairement accueillants ? Avec difficulté.

Chacun de nos quatre amis vont retrouver leurs clans ; Marty, qui se veut unique, se retrouve noyé dans les rayures des zèbres, qui parlent comme lui, se dandinent comme lui, bref il n’est pas aussi unique que ça.

Les formes généreuses de Gloria captent rapidement l’œil égrillard de Moto-Moto, qui aurait dû s’appeler Macho-Macho, au désespoir de Melman qui l’aime encore et toujours.
Melman a aussi découvert d’autres girafes et il a le grand plaisir de mettre sa science médicale au service des autres. Comme quoi, être hypocondriaque cela peut servir.

Quant à Alex, ce sont ses parents qu’il retrouve ; un père tout fier de le retrouver mais qui ne saisit pas bien qu’être « roi de New York » c’est faire l’idiot dans un zoo et non pas se battre dans la jungle. Un sale type du clan va jouer sur les rites ancestraux pour faire en sorte qu’Alex et son père soient bannis.

Pendant ce temps, les pingouins bien décidés à reconstruire un avion avec l’aide des chimpanzés, rançonnent les touristes américains venus admirer les animaux dans leur élément naturel. Les 2 jeeps ayant été accaparées par nos hurluberlus, il faut bien que les touristes se réorganisent et c’est là que l’on retrouve l’abominable vieille dame de New York qui déteste les « chats ». Elle réorganise la vie dans la jungle, après tout ne sont-ils pas des Newyorkais : la jungle urbaine, ils connaissent, ils y survivent quotidiennement, donc l’Afrique c’est pareil !

Lorsque le point d’eau où se retrouvent tous les animaux se retrouve subitement asséché, Alex va prouver qu’on peut tout aussi bien être cabot dans un zoo, mais un vrai lion dans la savane. Quant à Melman, désespéré par son amour impossible, il est aussi prêt au sacrifice …

On retrouve enfin les personnages cocasses et savoureux d’il y a trois ans, dans des dialogues et des situations pleines d’humour et de tendresse.

On retrouve hélas aussi l’exaspérant King Julian, décidé à conquérir l’Afrique.

On fait la connaissance de la maman et du papa d’Alex, mais aussi du méchant Zuba à la crinière digne de la banane d’Elvis.

Les relations entre Alex, Makunga et Zuba sont directement copiées du « Roi Lion », mais à part ce copier/coller évident, tout le reste est épatant !

Surtout les pingouins ! Je les adore, du Skipper amoureux d’une jolie poupée à Kowalski, Mason & Private, ils sont là tous les quatre pour notre plus grand plaisir, car cette fois leur rôle est nettement plus important.

Les décors sont fabuleux : la savane africaine est rendue de manière superbe, avec en prime la musique de « Out of Africa », bien entendu !

Les interprètes du quatuor sont toujours : Ben Stiller (Alex), David Schwimmer (Melman), Chris Rock (Marty) et Jada Pinkett (Gloria). Alex Baldwin prête sa voix à Makunga et c’est le regretté Bernie Mac qui joue Zuba.

Le film lui est d’ailleurs dédié, avec beaucoup de gentillesse et ce n’est que justice

   

Sacha Baron Cohen est l’agaçant King Julian, Maurice son acolyte est Cedric the Entertainer. L’horrible petite vieille newyorkaise est interprétée par Elsa Gabrielli.

Tom McGrath prête sa voix au Skipper, Chris Miller est Kowalski, Christopher Knights est Private et Conrad Vernon joue Mason.

     

J’adore Noël, surtout au cinéma : c’est toujours l’occasion de retrouver des dessins animés, films d’animation ou autres histoires pour les jeunes et les moins jeunes.

Une fois de plus, je ne suis pas déçue et ce, malgré quelques critiques fort négatives estimant ce 2^ème volet pas vraiment raté mais pas  non plus à la hauteur du premier opus.

Je ne partage pas cet avis,  « Madagascar 2 » n’est pas meilleur que  « Madagascar 1 », mais n’est pas certainement pas pire.