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mon bonheur est dans la ville
24 juillet 2009

IDENTITY, de James Mangold

afteUne tempête orageuse frappe le Nevada, les routes sont coupées tout autour de ce trou de campagne où le motel semble être le seul lieu habité du coin.

Une valise qui s'ouvre stupidement, des chaussures qui tombent sur la route et s'enchaînent une série d'accidents qui amènent tous les protagonistes vers le motel en question, parmi lesquels notamment un condamné à mort et le policier qui doit le conduire chez le juge pour une révision de procès avant la piqûre finale.

A partir de là, l'hémoglobine se déchaîne; les personnages se font assassiner de manière horrible, tour à tour, par ordre décroissant de chambre. Puis les cadavres disparaissent et l'on ne trouve plus aucune trace des crimes... bref ça part un peu dans tous les sens, mais o­n a tout de même droit à la dose de frayeur un peu bon marché.

Très vaguement inspiré des Dix Petits Nègres d'Agatha Christie (on y fait une courte allusion dans le film) : dix personnages sans lien apparent qui se retrouvent dans un endroit isolé et clos, et le cauchemar peut commencer. John Cusack, Ray Liotta, Jake Busey sont inquiétants à souhait.

Le suspense bat son plein pendant un bon bout de temps, mais o­n a l'impression à la fin que le scénariste ne savait trop comment terminer son histoire. Dans le sang, de toute façon.

Très courte mais excellente apparition de Rebecca de Mornay en comédienne hystérique et égoïste à souhait.

O­n se doute immédiatement qu'elle sera une des premières à être passée au couteau.

Le motel a été intégralement construit sur le plateau 27, le deuxième plus grand plateau des Sony Pictures. Le seul plan extérieur est celui qui se situe dans le désert californien. En dehors de cet unique moment "d'air frais" (si on peut dire), le spectateur  est saisi par un sentiment d'oppression quasi instantanément qui ne le quitte plus.

La "révélation choc" de l'histoire est révélée avant la fin, afin de permettre au spectateur de réfléchir à se qui se déroule et tenter de se situer et de s'impliquer à un autre niveau; j'avoue avoir été totalement ébahie par cette révélation, que j'ai d'ailleurs trouvée assez ingénieuse même si, comme je l'ai dit, on a un peu l'impression que le réalisateur n'ont pas très bien su comment terminer leur histoire.

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