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mon bonheur est dans la ville
23 juillet 2009

PRIDE AND PRESCIENCE, de Carrie Bebris

arton1848Le saviez-vous ? Il n’existe pas moins de ONZE romans que leurs auteurs ont estimé nécessaire d’écrire en guise de suite à ce chef d’œuvre qu’est « PRIDE AND PREJUDICE » de Jane Austen. Bien que ce type de « suite » ne représente aucun intérêt à mes yeux, j’ai été intriguée par le fait que Carrie Bebris ait transformé Elizabeth Bennet-Darcy et son séduisant époux, Fitzwilliam Darcy, en détectives amateurs. J’avoue ne pas l’avoir regretté un seul instant.

Lorsque le jour même du mariage des aînées des Bennet avec respectivement Charles Bingley et Mr. Darcy, cette peste de Caroline Bingley, désireuse de monopoliser l’attention loin de sa nouvelle belle-sœur et de Lizzie qui lui a « volé » Darcy, annonce ses fiançailles à un jeune Américain, Frederick Parrish, originaire de Louisiane. Le mariage aura lieu rapidement ce qui oblige les Darcy à retarder leur retour à Pemberley avec la mignonne Georgina Darcy.

Le jour même du mariage, un événement particulièrement insolite ramène les Darcy vers la demeure des jeunes mariés où Caroline Parrish, née Bingley, n’a aucun souvenir de ce qui est arrivé précédemment. Le lendemain, après une promenade à cheval avec Judith Kendall, amie d’enfance qui faillit être fiancée au nouveau mari de Caroline, la jument plutôt docile de la jeune femme semble avoir été prise de folie. Les Darcy sont réellement intrigués par tous ces événements, mais leur cher Pemberley les attend.

Invités à Netherfield chez leurs chers ami et sœur, les Bingley, Elizabeth et Darcy y retrouvent un jeune archéologue, le professeur Randolph, ami de l’époux de Caroline. Il a amené avec lui quelques curiosités dont il fit la découverte et auxquelles il attribue des pouvoirs étranges. Arrive aussi à Netherfield un ancien ami du père Bingley, accusant le fils Charles d’avoir hérité d’une fortune qui ne lui revenait pas et cette affaire ne pourra se régler que devant les tribunaux. Pendant ce temps, le comportement de Caroline devient de plus en plus étrange, jusqu’à un début d’incendie qu’elle aurait provoqué délibérément. Tout juste après les menaces qu’il proféra à l’encontre de Charles Bingley, Mr. Kendall meurt, assassiné. D’autres étranges événements vont se produire, mettant d’autres vies en danger et les Darcy décident de mener leur petite enquête afin de pouvoir ramener la paix dans les esprits et enfin rejoindre leur demeure.

Ce sympathique polar met en scène le couple mythique créé par Jane Austen; son auteur a tenté, au mieux, de respecter l’esprit du couple, ayant tous deux un humour plutôt caustique, Elizabeth n’ayant toujours pas sa langue en poche mais ayant face à elle un époux ne manquant pas non plus d’humour et de sens de la répartie. Bebris a developpé l’esprit observateur, la vivacité et l’intelligence d’Elizabeth, ce qui finalement avait conquis Mr. Darcy, une fois qu’ils eussent mis de côté leurs  "Orgueil et Préjugés".

L’ambiance du roman est empreinte de ces ambiances que l’on retrouve effectivement dans les romans de Wilkie Collins, Ann Radcliffe ou même les soeurs Brontë. Le mystère qui intrigue, le drame qui couve, sont lentement mais sûrement amenés. On y reçoit aussi par touches légères quelque idée sur le mode de vie à l’époque Regency, sur la mode de cette époque, bien que dans ce domaine les romans de Georgette Heyer soient plus détaillés et précis.

Un excellent moment de lecture délassante, parfaite pour jours d’automne, moroses et pluvieux.

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