ORIGIN IN DEATH, de J.D. Robb

Cette nouvelle aventure du Lieutenant EVE DALLAS de la Police d’un New York futuriste évolue cette fois dans les limbes de la manipulation génétique et du clonage, deux sujets en train de devenir très à la mode dans les romans de sci-fi et les polars.

Dallas et son équipe, sans oublier son époux le multimilliardaire Roarke, enquêtent sur les morts suspectes de deux véritables icônes de la chirurgie plastique. Le père surtout était considéré par tous comme un véritable saint. Mais pour le lieutenant, tout le monde a quelque chose à cacher ; même si le docteur Icove était surnommé « Dr. Perfect », raison de plus pour se méfier. Sa hiérarchie, qui la soutient en raison de ses états de service et de son flair implacable, lui fait confiance mais lui demande d’être la plus discrète possible compte tenu des conséquences et des ramifications que l’affaire peut avoir si elle a raison.

Pour la première fois de sa carrière, les sympathies d’Eve vont aller à l’assassin plutôt qu’à la victime, même si son métier l’oblige à mettre l’assassin sous les verrous. Celui-ci est une jeune femme, particulièrement à l’intelligence exceptionnellement brillante, qui aura toujours une lieue d’avance sur le lieutenant et son équipe, qui aurant véritablement les cheveux dressés lorsqu’ils découvriront tous les détails.

L’humour est comme toujours fort présent parmi les moments dramatiques ; que ce soit entre Eve et son époux, ou Eve et les différents membres de son équipe, ceux-là se taquinent et s’amusent à qui mieux mieux en travaillant ensemble. Je finis par me dire que c’est surtout cela qui m’attire dans les romans de J.D.ROBB, qui est une auteure aussi prolifique que Mary Higgins Clark ou Danielle Steel.

Ces deux dernières romancières étaient souvent mes choix lorsque je n’arrivais pas à me concentrer, ce sont des lectures idéales pour neurones engourdis. J.D. Robb ajoute plus d’humour que les deux autres romancières, ce que je préfère nettement.

Cette enquête-ci n’est pas des plus originales, Ken Follett avait mieux fait avec son « Third Twin », polar sci-fi bien plus passionnant et haletant, mais je me suis divertie tout de même avec ce qui s’avère être une amusante lecture de vacances.