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mon bonheur est dans la ville
21 juillet 2009

THE WIVES OF BATH, de Wendy Holden

41W64JCDZYL__AA240_Bath, l’ancienne cité thermale des Romains et l’un des lieux de prédilections de Jane Austen et Georgette Heyer, est désormais la ville où résident Amanda et Hugo Fine.

Il serait difficile de trouver personne plus arrogante, plus poseuse, plus égocentrique qu’Amanda. Ancienne journaliste à New York, le procès en diffamation ayant coûté cher au magazine après qu’elle ait rédigé un article infamant sur une vedette célèbre , le directeur lui a été vivement recommandé de quitter son emploi et cette ville. Les Fine ont donc décidé de s’installer sur le « vieux continent » et par la même occasion de faire un bébé.

Quelle n’est pas la surprise horrifiée de l’ex-journaliste de découvrir dans la clinique privée son ennemie, celle à qui elle doit de se retrouver en province, la juriste du magazine venue elle aussi s’installer à Bath en compagnie de son mari, Jake, un écolo pur et dur, tendance très rigide.

Amanda découvre rapidement qu’être mère n’est pas aussi glamour qu’elle se l’imaginait, c’est peut-être tendance, mais pas tellement la sienne en définitive ; habiller un bébé à la dernière mode, c’est amusant pendant quelques jours, mais après on se lasse ! Pour son époux, les choses ne sont pas toujours roses non plus ; alors qu’il était un agent immobilier florissant aux Etats-Unis, ici en province, il est tombé sur un patron caractériel, ivrogne à ses moments perdus et apparemment des moments perdus, il en a quelques uns !

De son côté, Alice la juriste, enceinte après une seule petite nuit d’ivresse, est ravie de cet événement mais se rend compte qu’un écolo pur et dur peut devenir un réel tyran dans la vie quotidienne. Un peu par hasard, Alice et le mari d’Amanda se rencontrent et nouent des liens amicaux, qui vont bientôt devenir un peu plus que de la simple camaraderie. Et c’est là que les complications commencent !

Wendy Holden est une ancienne journaliste qui a travaillé pour le Sunday Times et le Mail on Sunday ; elle est connue outre-Manche et outre-Atlantique pour ses romans dans lesquels elle porte un regard cynique et plein d’humour moqueur sur ses contemporains et leurs petits travers snobs ou mesquins. Chacun de ses romans est une réelle satire de notre société moderne, du monde des magazines de mode « à la mode ».

Elle est très appréciée des lecteurs anglo-saxons pour son style à la fois léger et cinglant. Personnellement, les personnages m’ont paru fort artificiels, mais je suppose que tel était le but : nous faire sourire des petits travers de certains de nos contemporains, ceux qu’on ne rencontre que dans les cocktails et les salons mondains, qui ne conçoivent la vie qu’en fonction de vêtements griffés et de champagne au p’tit déj’. Je n’ai pas totalement accroché à l’histoire, mais j’ai cependant souvent souri car l’auteur écrit dans un style réellement très ironique, très « british ». On retrouve un peu l’ambiance de « Bridget Jones », mais en plus cinglant, plus drôle aussi.

arton1687

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