GIOTTO'S HAND, de Iain Pears
La lettre rappelle à Bottando des vols similaires, non résolus, portant la "patte" de celui qu’il a surnommé "Giotto" tel le maître florentin du Rinascimento. Pendant qu’il se bat afin de sauver son service et sa position, son assistante Flavia di Stefano va jusqu’à Florence afin de rencontrer Maria Fancelli, l’auteur de la lettre, ainsi que la directrice de la pension pour jeunes filles de la bonne société. Le nom du voleur, indiqué par la signora Fancelli, serait celui de son ex-amant, Geoffrey Forster. Ce nom revient aussi dans les souvenirs un peu étranges de la vieille directrice.
Pendant ce temps, Jonathan Argyll est en Angleterre afin de se décider s’il reste négociant d’art ou non ; le marché de l’art est plutôt stagnant, surtout lorsqu’on est aussi honnête que lui. Pour aider sa fiancée, il décide de contacter le dénommé Forster résidant dans le Norfolk. Lorsque Jonathan arrive au lieu de rendez-vous, il retrouve Forster au bas de son escalier, la nuque brisée.
La police a quelques difficultés à croire en son innocence mais son alibi est en béton, cependant on lui retire son passeport pendant l’enquête. Argyll a ainsi l’occasion de faire la connaissance de Mary Verney, dynamique et sympathique vieille dame dont le domaine familial était convoité par Forster, qui s’avère être réellement un personnage des moins recommandables, sans scrupule aucun. Peu à peu se forme l’impression que Forster et le fameux Giotto seraient une seule et même personne. Pourtant quelqu’un l’a bel et bien assassiné ; sa veuve ? un membre de la famille Beaumont ?
Flavia rejoint Jonathan dans le Norfolk afin de compléter son dossier ; s’ils parviennent à résoudre cette affaire, ils auront pu retracer la trentaine d’oeuvres volées par l’insaisissable Giotto. Lorsque la vérité éclatera, elle ne fera pas fort plaisir à Argyll mais Bottando pourra non seulement damer le pion au détestable Argan, sauver son poste et, dans la foulée, obtenir quelques subsides supplémentaires pour son service prouvant la compétence de toute son équipe.
Un peu confus, moins amusant que les polars précédents du trio Argyll-di Stefano-Bottando, j’avais deviné une partie de la vérité dès le milieu de l’histoire ; j’avais espéré rire et sourire autant que d’habitude aux bourdes d’Argyll et aux connivences de Bottando, mais ce ne fut pas le cas.