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mon bonheur est dans la ville
17 juillet 2009

LES ETOILES DE LA DANSE

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Lorsque le Ballet de la Scala de Milan nous éblouit de son talent.

Le Ballet de la Scalade Milan rend, avec « Les Etoiles de la Danse», l’un des plus prestigieux hommages aux plus brillants chorégraphes de l’histoire du ballet. La scène du Cirque Royal de Bruxelles a le privilège d’accueillir pendant quatre jours ces jeunes gens dont la grâce et la légèreté est synonyme d’heures interminables de travail.

Treize chorégraphes célèbres seront à l’honneur sur des chorégraphies de « Romeo & Juliette », « Carmen », « Le Lac des Cygnes », « la Belle au Bois dormant », « La mort du Cygne », « le Songe d’une Nuit d’Eté » ainsi que « La Strada» (sur la musique de Nino Rota). Ceci n’est qu’un petit aperçu du répertoire que les amateurs de ballet auront le plaisir de découvrir.

De Nureyev à Balanchine, en passant par Marius Petipa et Jiri Kylian, ainsi que William Forsyte, les soirées de gala réuniront ces hommes qui laissèrent une empreinte sur la scène légendaire de la Sca lade Milan et ce, depuis près de 250 ans.

« Les Etoiles de la Danse » est un programme unique, dansé par les meilleurs. Devenir une « Etoile »  est le rêve de tout danseur et danseuse, c’est le rêve de leur vie. Et remplir la scène d’étoiles est le rêve réalisé par les organisateurs.

Ces Etoiles de la danse proposeront une série d’extraits de titres du répertoire du Ballet de la Scala, titres anciens et nouveaux, reprenant les moments forts et fondamentaux du Ballet, depuis 1778, l’année de la      fondation de ce théâtre mythique.

L’ouverture de la Scala se fit avec l’opéra de Salieri « Europa Riconosciuta », opéra accompagné comme de coutume à l’époque de deux ballets. Lors de la rénovation du Théâtre en décembre 2004, d’autres partitions de Salieri furent réunies et ont servi au chorégraphe suisse Heinz Spörli, qui a recréé les danses du 17ème siècle afin de les ajouter au premier acte de l’opéra. Il y a également inséré des fragments de ballet romantique afin de montrer les qualités techniques, la virtuosité du couple de danseurs principaux.

Le spectacle part de l’ « heure zéro »  de la première représentation ayant pour objectif de rappeler et parcourir les heures glorieuses du Ballet de la Scala jusqu’à nos jours.

Ce panorama chorégraphique du spectacle se compose de tout le patrimoine du ballet, constituant la colonne de nombreuses programmations internationales.

Romantisme et post-romantisme se retrouvent bien sûr dans « Le Lac des Cygnes », « Le Corsaire » et « Paquita », mais plus dans également dans « Romeo et Juliette » ainsi que « La Belleau Bois dormant », dans les versions mythique de Rudolf Nureyev.

L’Angleterre est représentée par Kenneth McMilan, proposant un intimiste « Romeo et Juliette » et l’Amérique est évidemment représentée par George Balanchine, surnommé le père de la danse américaine. Ce sera sa version du « Songe d’une Nuit d’Eté » que l’on découvrira.

Toujours en provenance des Etats-Unis, William Forsythe et son « In the Middle, somewhat elevated », choisi par la « vieille Europe », c'est-à-dire le Ballet de Stuttgart qui a mis au point et divulgué une poétique reprenant le passé (pointes et pas académiques) afin de montrer les changements profonds que la danse a connu.

La France est représentée par Roland Petit, chansonnier de la danse, avec sa célèbre « Chauve-Souris ».

L’Italie nous offrira « Excelsior » d’ugo dell’Ara, un repêchage du ballet de fin de 19ème, en collaboration avec le metteur en scène Filippo Crivelli et ensuite avec Amedeo Amodio. Une « Carmen » originale. Et le top du « made in Italy », la « Strada » bien sûr, de Mario Pistoni, l’un des autres hommes forts de la Scala, dans une chorégraphie réalisée d’après le célèbre film de Fellini.

Le nouveau chorégraphe de la Scala s’appelle Francesco Ventriglia. Un danseur signant les chorégraphies destinées à l’Ecole du Ballet de la Scala, ainsi que pour la scène du théâtre.

L’année Mozart ne pouvait être oubliée, aussi est-elle présente avec un pas de deux sorti tout droit de la dernière production de la « Soirée Mozart », dans une chorégraphie de Jiri Kylian.

Un tel spectacle ne pourra que réjouir esthètes, connaisseurs ou simples amateurs de ballet et spectacles prestigieux.

Ce spectacle est un véritable défi aux lois de la pesanteur. Il faut voir ces jeunes gens se lancer dans des jetés, pliés, grands écarts, sissonnes (qui font partie des jetés), entrechats, sans oublier les superbes pas de deux. Une grâce sans pareil dans la beauté non seulement des gestes mais aussi des corps ne touchant pratiquement pas terre.

Comme je l'avais déjà constaté lors du spectacle donné par les "Etoiles du Bolchoi" il y a deux ans, lorsque les Etoiles du corps de ballet se produisent : point de décor. Seul un jeu de lumières assiste la chorégraphie.

Les costumes sont simples eux aussi. De ravissants tutus classiques en tulle, avec tiares ou diadèmes, ou alors les évanescentes mousselines transparentes  suivant chaque mouvement avec autant de grâce que les gestes eux-mêmes. Pour les chorégraphies modernes : un minimum de costumes; du simple collant pour les jeunes filles à la quasi nudité pour les garçons.

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