DOMINIQUE LOREAU
Cette essayiste française à qui je dois mon « livre-positif » de l’année 2009 sur « L’Art des Listes » vit depuis longtemps au Japon où elle s’est installée dans les années 70.
C’est dans ce pays qu’elle propose des séminaires sur la manière de se simplifier la vie et ce sujet vient d’ailleurs de faire l’objet d’un nouvel ouvrage intitulé « l’Art de la Simplicité ».
Dominique Loreau se défend d’être écrivain, au départ il y a ses notes personnelles, avec des passages spécifiques aux hommes, d’autres aux femmes.
L’idée de ce livre sur se simplifier l’existence lui est venu de la manière dont vivent les Japonais, qui apparemment s’encombrent de biens des choses inutiles, semblent vivre perpétuellement sous stress, passant leur temps à tout chercher.
Elle a donc puisé dans le bouddhisme zen afin d’aider ses nouveaux compatriotes à se remettre en cause non seulement au niveau de la société de consommation, mais aussi sur les comportements.
La plupart d’entre nous garde trop de choses, s’encombrent d’objets ; nous vivons une époque de gadgets où il est de bon ton de posséder le dernier objet à la mode, mais on n’arrive pas à se débarrasser des objets « anciens ».
Le nouveau livre de Dominique Loreau est donc une sorte de biographie, de synthèse de son existence où elle a décidé de vider sa maison du superflu, comme elle préfère ne plus non plus s’encombrer le mental.
Un troisième essai complète les deux précédents : « L’Art de l’Essentiel ».
Je dois dire que je partage ces vues, surtout depuis mon déménagement d’il y a deux ans ; à présent, je fais « suivre » les livres lus, j’ai peu d’objets et ne désire plus en acquérir ; mes vêtements aussi ont droit à un « nettoyage » régulier dont le résultat se termine chez Oxfam, comme mes bouquins.
Et Dominique Loreau a raison lorsqu’elle dit qu’il y a quelque chose d’est euphorisant à ne conserver que l’essentiel.
Personnellement j’abonde dans le sens de l’essayiste, notamment après avoir visité il y a deux ans une passionnante exposition consacrée aux nomades ; c’est là que l’on comprend que dès que l’homme devient sédentaire, il se met à accumuler des choses encombrantes et inutiles, que la publicité et le marketing tendent à lui faire croire comme indispensable.
Pour découvrir un peu plus de cet « Art de la Simplicité » que prône Dominique Loreau, je conseille d’aller lire l’interview qu’elle a donné à une revue que j’adore : « NouvellesClés ». Non seulement Dominique Loreau s’y livre à cœur ouvert, mais elle y parle un peu du Japon et des Japonais.