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mon bonheur est dans la ville
12 juillet 2009

XAVIER DEUTCH

701_xdphotoXavier Deutsch est né en Belgique, à Leuven plus exactement, en février 1965. Son premier roman « La Nuit dans les Yeux » fut publié en 1989, il avait donc 24 ans. En 2002 un autre de ses romans, « La Belle Etoile », obtint le Prix Rossel.

Deutsch dit aimer les choses claires et qui l’étonnent, les arbres et les oiseaux de son jardin (mais qui n’aime pas ça ?). Il aime aussi Simenon, l’écologie politique, les baleines bleues et pas mal d’autres choses.

Xavier Deutsch est docteur en philosophie et lettres. Il est le second enfant d’une famille de quatre ; son enfance fut heureuse au sein d’une famille catholique et d’un milieu intellectuel. Son père était professeur de physique à l’UCL et sa mère enseigne les langues anciennes dans un lycée de Louvain-la-Neuve. Par sa mère, il découvrira les grands mythes de l’antiquité ; par son père, il découvrira les réalités du régime communiste. En effet, son père quitta la Hongrie à l’âge de 17 ans, caché dans un camion, afin d’échapper à la dictature.
S’il est exact que l’auteur utilise un langage proche des jeunes, il y ajoute des touches de poésie et d’émotion, tentant de faire passer un message d’amour.  Personnellement, je n'ai pas trouvé ce ton dans son roman "Les Garçons", un des livres les plus décevants qu'il m'ait été donné de lire.
Xavier Deutsch réfute l’étiquette qu’on lui applique souvent, à savoir « écrivain pour adolescents ». Il préfère que l’on dise de lui qu’il écrit des romans de l’adolescence.
Le succès de Xavier Deutsch auprès des jeunes s’explique, paraît-il, par le ton de ses romans, il utilise leur langage, leurs clichés, leurs codes, dans la vie quotidienne.

Xavier Deutsch, qui écrit depuis plus de vingt ans, anime aussi des ateliers d’écriture littéraire, où il s’agit de développer l’imaginaire, selon ses dires « élever des constructions étonnantes sur le jardin de la fiction, tracer des routes là où avant il n’existait rien ». Toujours selon l’écrivain « pour entrer en littérature, il faut se séparer de soi, accepter de perdre un peu de sa maîtrise ; quand on entre en littérature, on permet à notre imaginaire de faire germer ses plantations à lui ».

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