Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
8 juillet 2009

TOM STOPPARD

poland_sir_tom_stoppard_interview_imageEgalement connu sous le pseudonyme de William Boot lorsqu’il était critique théâtral, Tom Stoppard naquit en 1947 en Tchécoslovaquie ; lorsque les nazis envahirent le pays, ses parents déménagèrent vers Singapour en compagnie des autres Juifs de la ville. Puis, en 1941, la famille fut évacuée vers Darjeeling, en Inde, afin d’échapper à l’invasion japonaise de Singapour. Son père, resté à Singapour en tant que volontaire de l’armée britannique mourut dans un camp japonais après avoir été fait prisonnier.

En Inde, Tom Stoppard eut une éducation britannique à la Mount Hermon School de Darjeeling. Plus tard, sa mère se remaria avec un major de l’armée britannique, Kenneth Stoppard qui donna son nom anglais aux enfants et emmena sa nouvelle petite famille avec lui en Angleterre, après la guerre.

Là, Tom Stoppard suivit les cours dans une école du Nottinghamshire et plus tard termina ses études à la Pocklington School dans le Yorkshire.

Le dramaturge quitta l’école à 17 ans et commença une carrière de journaliste au Western Dailey Press de Bristol ; il y travailla pendant 4 ans. En 1958, le Bristol Evening World proposa à Stoppard d’écrire des éditoriaux humoristiques et de devenir second critique théâtral.

A cette époque, le Bristol Old Vic était une compagnie régionale fort appréciée ; Stoddard y devint l’ami du metteur en scène John Boorman et du comédien Peter O’Toole, alors au début de leurs carrières. A Bristol, Stoddard fut plus célèbre pour  son humour un peu contraint et pour sa manière peu orthodoxe de s’habiller que pour ses écrits.

En 1960, il termina sa première pièce ; le dramaturge confirmera que cette pièce devait beaucoup aux pièces de Robert Bolt et Arthur Miller. Une semaine après avoir fait parvenir la pièce à un agent artistique, il dit recevoir un de ces télégrammes en style hollywoodien qui changeait drastiquement la vie des jeunes artistes. Sa première pièce vit le jour sur les scènes d’Hambourg, puis fut diffusée sur une chaîne de télévision britannique indépendante.

Dans les années 60, Tom Stoppard travaillera en tant que critique théâtral sous le pseudonyme de William Boot, un nom emprunté à un personnage de « Scoop » d’Evelyn Waugh. En 1964, une bourse de la Ford Foundation permis au dramaturge d’écrire dans un manoir berlinois ; il en sortit avec une pièce en un acte intitulée « Rosencrantz and Guildenstern meet King Lear », qui finalement devint la célèbre « Rosencrantz & Guildenstern are Dead » qui deviendra un succès phénoménal lors de sa première représentation à l’Old Vic de Londres.

Dans les années qui suivront, Stoppard produira plusieurs œuvres tant pour la radio, la télévision que le théâtre.

Au cours des dix années suivantes, tout en poursuivant l’écriture de ses œuvres personnelles, Tom Stoppard traduira en anglais diverses pièces du théâtre tchèque, parmi lesquelles des œuvres de Vaclas Havel.

Le théâtre de Tom Stoppard a donné naissance à un adjectif : « stoppardian », faisant référence à des œuvres où l’auteur introduit un concept philosophique sous la forme de propos de comédie.

En plus de son activité de dramaturge, Tom Stoppard s’investit dans la défense des droits de l’homme.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 249
Archives
Derniers commentaires
Publicité