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mon bonheur est dans la ville
13 janvier 2019

THE AGATHA CHRISTIE BOOK CLUB, de C.A. Larmer

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1ère enquête du Club de lecture Agatha Christie 

Alicia Finlay, éditrice,  a suivi pendant quelques lundis les soirées du club de lecture sophistiqué dont elle avait accepté de faire partie – déjà, les livres que l’on allait discuter étaient d’un ennui mortel, mais au bout de 4 réunions, désireuse de se désaltérer, la réaction de la responsable du club ayant été négative et  stricte, Alicia est partie sans se retourner, les laissant tous pantois – jamais personne n’avait osé faire cela.

En discutant avec sa sœur Lynette,  une spécialiste en cuisine, celle-ci lui suggère de créer elle-même un club de lecture, totalement consacré à leur autrice préférée, la seule, l’unique Agatha Christie.
Leur mère avant elles était déjà un as de la duchesse du crime, et les deux sœurs n’ont rien à lui envier.

L’idée étant excellente, aussitôt dit, aussitôt fait pour la mise en place = elle insère une annonce suggérant de lui écrire (adresse du journal) afin d’expliquer leur opinion à propos de faire éventuellement partie du club ; après quelques lettres hautement amusantes, mais que les deux sœurs ne retiennent pas (il y en a même une qui confond Jane Austen et Agatha Christie !), finalement Alicia retient 4 personnes = Mizzy la bibliothécaire, un peu fofolle et bavarde,   Claire propriétaire d’une boutique de mode des années 1950, Peter le paléontologue, le Dr Anders, spécialiste des poisons.
Celle qui retient le plus l’attention d’Alicia, est la lettre de Barbara Parlour, femme d’intérieur et épouse d’un banquier, futur politicien – la dame en question se décrit avec une modestie certaine, on sent bien qu’elle manque totalement de confiance en soi. Lynette conseille à sa sœur de se méfier, si la personne est dépressive, elle risque de jeter un froid sur la création du club.

La première réunion se passe à merveille, la femme du politicien est effectivement assez timorée, mais pas la dépressive que craint la sœur d’Alicia.
L’ACBC – Agatha Christie Book Club – est né – réunion toutes les deux semaines, généralement le dimanche après-midi, avec un  plateau de petites choses à grignoter et à boire, sans restriction de se servir.

La deuxième réunion se passera chez Barbara  – justement son époux et sa fille seront absents. Les membres du club se rendent vite compte que quelque chose ne tourne pas rond dans le ménage = l’adolescente de fille est présente et d’une grossièreté sans pareille avec sa mère, et le mari qui arrive aussi inopinément, est réellement un tyran domestique, le sarcasme méchant au bord des lèvres. De plus Alicia observe, sur un tableau dans la cuisine, une adresse pour femmes battues.
Alicia  possède, comme le lui fait remarquer sa sœur, une imagination fertile et débordante et immédiatement imagine à quel point Barbara Parlour souffre dans son foyer.

Lors de la 3ème réunion, Barbara ne se pointe pas et tous les membres du club, ayant observé ce qui s’est produit lors de la réunion précédente, commencent à craindre le pire pour la femme du banquier – ce dernier ne semble pas pressé de prévenir la police au bout de 2 jours de disparition, puis doit s’y résoudre car Alicia n’a pas hésité à les prévenir.
Vu l’attitude du mari, le club commence à le soupçonner de s’être débarrassé de son épouse – la gouvernante commence à se comporter comme la maîtresse des lieux et l’ex-meilleure amie de Barbara ricane en disant que sa copine était une reine du drame et non pas la malheureuse petite bonne femme qu’elle aimait à faire paraître.

Le frère de Barbara, qui hériterait de sa part de la maison si elle est morte, n’a aucune idée d’où sa sœur peut avoir disparu, il ne croit pas que le mari malgré tous ses défauts l’ait assassinée, il a trop besoin d’elle pour sa campagne politique.
Lorsque le dénommé Arthur se fait tuer avec un club de golf pendant qu’il était sur le terrain, cette piste-là s’arrête pour nos amis.

Mais où est passée Barbara Parlour ?
L’Agatha Christie Book Club ne s’attendait réellement pas à ce qu’un vrai crime et un vrai mystère leur donneraient l’occasion d’agir comme Miss Marple et Hercule Poirot.
Chacun recherche dans les romans de la reine du crime, des indices éventuels pour leur propre enquête. La liste des suspects s’allonge. Qui les manipule ?

Mon avis = épatant cozy mystery – grâce au climat belge très pourri pour l’instant, j’ai eu le plaisir de le terminer en un jour et demi.

Les membres du club, tous très différents, ont quelques secrets eux aussi mais rien de très dramatique finalement – l’un d’eux cependant a des réserves = parler mystères et crimes dans un club de lecture est une chose, mais enquêter en est une autre.
D’ailleurs l’inspecteur se tue à le leur dire.

Je n’avais pas deviné la personne coupable dans le meurtre d’Arthur Parlour, par contre j’avais compris toute l’histoire de  Barbara – pas difficile du tout à deviner lorsqu’on connaît bien la vie de Dame Agatha.

L’histoire est truffée de petits clins d’œil aux romans de Ms. Christie = les prénoms, les noms de certaines personnes, le golf du mari, mais aussi de citations à retrouver dans les polars.

La romancière australienne  Christina A. Larmer est l’auteure d’une autre série policière assez populaire semble-t-il « the Ghoswriter series », mais je vais me contenter de poursuivre cette série-ci d’abord ; il n’y a que 3 romans pour l’instant et s’ils se lisent aussi rapidement que celui-ci, je vais encore passer quelques bons moments car le roman comporte pas mal d’humour.

Une lecture bien divertissante, pour oublier la pluie et la grisaille.

Un léger bémol = la romancière truffe certaines phrases d’expressions ou d’argot australien – cela m’a fait penser à Andrea Camillieri et son dialecte sicilien ; on finit par s’y habituer, mais c’est un peu fastidieux quand même.

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Commentaires
M
Bon pas traduit, donc je passe.
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L
Celui-ci, je le note ! :-)
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A
Pas encore traduit je suppose ?
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T
"la romancière truffe certaines phrases d’expressions ou d’argot australien" il faut bien que tu aies un peu de fil à retordre ;)
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