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mon bonheur est dans la ville
14 septembre 2018

THE MYSTERY OF THREE QUARTERS, de Sophie Hannah

36671154

Titre français = Crime en toutes lettres

 # 3 dans la série « The New Hercule Poirot Murders »

S’il est bien une chose que Poirot ne supporte pas, c’est que l’on se serve de son nom pour écrire des lettres et accuser des personnes de meurtre.

Lorsque Mrs. Rule l’aborde devant sa résidence en l’insultant, en lui disant que pour un homme de sa réputation, ce qu’il  a écrit est odieux, elle ne connaît pas de Barnabas Pandy, comment aurait-elle pu le tuer ? c’est probablement Eustace qui l’a poussé à cette ignominie !,
Hercule Poirot n’a même pas le temps de lui dire qu’il ne connait aucun Eustace, encore moins de Barnabas Pandy, et qu’en conséquence il n’y est pour rien, elle s’en va sans l’écouter.

A peine arrivé dans son appartement, un homme apparaît  et l’accuse de la même chose = il aurait écrit une lettre l’accusant d’avoir tué un certain Barnabas Pandy, c’est sans doute son père Rowland McCrodden qui l’y a poussé ?
une fois encore Hercule Poirot nie, en toute bonne foi, mais sans succès. Aucune de ces 2 personnes n’a conservé la lettre originale, qui aurait pu prouver que la signature n’était pas authentique.

Arrive alors une certaine Annabel Treadway, qui connaît Pandy puisque c’est son grand-père, mais elle ne l’a pas tué, ça Poirot peut en être sûr ; Barnabas Pandy est décédé récemment, mais c’était un accident, il s’est noyé dans sa baignoire.
A 90 ans, on pense qu’il a dû s’endormir et se noyer dans son bain.

Lorsque Poirot va consommer un café dans son petit salon de thé préféré, arrivé une quatrième personne, un homme sympathique et jovial, directeur d’une pension pour jeunes étudiants – il connaît Pandy lui aussi, mais il assure qu’il n’a nullement tué ce vieux monsieur qui est l’aïeul de l’un de ses pensionnaires.

Hercule Poirot consomme une tranche de cake avec son café, un gâteau dont les dessins devraient en principe ressembler à des vitraux, selon la cuisinière ! Poirot découpe ka tranche en quatre morceaux = les « 4 petits quartiers » – comme il aime que les choses aillent par paire, cela fait 2 carrés représentant les personnes ne connaissant pas Barnabas Pandy et 2 carrés représentant ceux qui le connaissaient.

Puis arrive Edward Catchpool qui s’est fait redresser les bretelles par son supérieur au Yard à cause de la lettre à McCrodden fils – Poirot est prié de présenter des excuses à McCrodden père pour avoir insinué de telles horreurs à propos de son fils.
C’est en assez,  Hercule Poirot n’a pas l’habitude d’être accusé d’écrire des lettres dont il n’a absolument pas souvenance, de plus il ne possède pas une machine à écrire avec la lettre « e » abîmée.

Il va donc enquêter, en commençant par le domaine de Barnabas Pandy et ses petites-filles, Annabel et Lenore, mère du jeune étudiant Timothy et de la jeune Ivy.  Il apprend ainsi, presque par hasard, qu’en fait Ms. Rule a des connaissances indirectes avec Pandy puisque son fils Freddie est l’ami de Timothy – cela fait donc 3 petits quartiers au lieu de 2 et 2. Evidemment, ce genre de commentaire tombe à plat, les petites manies de Poirot agaçant plus qu’autre chose.
Avec l’aide d’Edward Catctpool, qui n’est pas l’inspecteur le plus brillant du Yard, mais au moins il est de bonne volonté pour courir partout, Hercule Poirot va faire toute la lumière sur cette étrange affaire.

Mon avis = distraiyant,  assez compliqué aussi – j’ai passé un bon moment, car heureusement l(auteure Sophie Hannah a légèrement gommé toutes les petites manies très agaçantes d’Hercule Poirot qui ressemble un peu plus à la création d’Agatha Christie.
Personnellement je ne trouve pas que l’inspecteur Catchpool soit une personnalité très intéressante, il est benêt, pire que le brave Hastings, mais nous sommes en 1930 et le cher Hastings est en Amérique du Sud.

L’intrigue est  bonne, même si compliquée – il est vrai que lorsque Poirot réunit tout le monde dans le salon pour dévoiler l’assassin, tout s’éclaire. Je n’avais pas deviné grand-chose, ce qui est semblable à ce que j’avais en lisant un original – je n’ai jamais deviné les intrigues créées par Dame Agatha, alors qu’il paraîtrait qu’elle truffait les romans de tant d’indices qu’il était possible  de découvrir le ou la coupable, je n’y suis jamais arrivée.

J’imagine bien que cette 3ème enquête ne convaincra pas totalement les puristes de la duchesse du crime, moi-même je reconnais avoir un peu grincé des dents pendant ma lecture. Néanmoins, ce polar-ci est aussi bon que l’éttait le 2ème.
Je reste toutefois peu convaincue qu’il fallait sortir Hercule Poirot de la naphtaline pour lui écrire de nouvelles aventures, même si elles sont distrayantes, non pas que je me considère comme une puriste, c'est juste que = "ce n'est pas tout à fait ça".

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Commentaires
T
attendons la traduction puisqu'il est "distraiyant," ;)
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L
Je vais commencer par le 2e qui me tente plus.
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A
Je vais passer mon chemin, je pense. Je ne pense pas non plus être une puriste d'Agatha Christie, mais je suis quand même très attachée à la façon dont elle mettait en scène ses héros, alors les voir repris par d'autres... :-(
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M
Tout à fait d'accord avec ton dernier paragraphe... A la limite, je préfère lire un Poirot que je n'ai aps encore lu...
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