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mon bonheur est dans la ville
21 octobre 2013

OXFORD BLUE, de Veronica Stallwood

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Non traduit

La romancière Kate Ivory traverse une crise grave après les événements dramatiques de sa précédente aventure.
Une amie partie aux Etats-Unis lui propose son cottage dans un village non loin d’Oxford, afin qu’elle puisse y passer un temps de deuil.
A peine est-elle installée que débarque sa mère avec qui les relations sont pour le moins ambiguës – à côté d’une certaine complicité, et même d’une complicité certaine, ces deux-là ont pas mal de contentieux à régler, apparemment, avant de pouvoir vivre en bonne entente.
Roz Ivory n’est pas non plus exactement la mère typique, mais son côté totalement farfelu, voire excentrique, vont aider sa fille à se sortir du chagrin dans lequel elle s’enfonce.
Ce sera d’autant plus évident lorsque sera assassinée la jeune Donna, une jeune fille  un peu paumée mais excellente jardinière (féminin de jardinier) et dont elles venaient de faire la connaissance, la jeune fille s’occupant du jardin du cottage.
 

Aux dires de tous dans le village, Donna était une mythomane, toujours à parler de son « Raven », un homme fort riche, avec lequel elle espérait partir loin du patelin et se faire une vie de palaces et luxe.
Pour beaucoup cet homme était sorti tout droit de l’imagination de la jeune femme, mais ses vrais amis (fort peu nombreux) la croyaient.
La mère de Kate décide que sa fille se doit de mener l’enquête, non seulement cela la distraira mais cela fera cesser les commentaires plus que désagréables à l’égard de la jeune morte.
Ils n’ont donc rien de mieux  à faire dans ces patelins retirés que de dire du mal les uns des autres ?!

En compagnie du vicaire du village, Timothy Widdows (Call me Tim), nos détectives amateurs en jupons vont faire la connaissance des grands bourgeois du village, ceux qui sont les héritiers de temps révolus et les nouveaux riches, antiquaires, dont la demeure recèle bon nombre de superbes pièces.
Kate Ivory commence à  poser beaucoup de questions, non seulement dans le village mais aussi dans les quartiers plus pauvres où habitait la jeune Donna. Or, poser trop de questions, fourrer son joli nez partout, cela finit toujours par vous amener des problèmes, c’est bien connu ! 

Mon flair ne semble plus être ce qu’il était = je n’avais deviné qu’une partie du trafic que vont dévoiler nos détectives-amateurs, et seulement l’un des  vrais coupables dans le meurtre de  Donna.  Je me consolerai en me disant que la moitié, c’est mieux que rien !

Cette lecture fut divertissante, le livre est assez court et le style en permet une lecture rapide.

Avoir comparé Veronica Stallwood à Colin Dexter me paraît un peu réducteur pour les 2 romanciers – et puis Kate Ivory n’a réellement aucun rapport avec l’inspecteur Morse.
S’il fallait réellement chercher des comparaison, je me situerais plutôt dans la frange des séries télévisées style « Midsomer Murders » et « Lewis » (le spin off de Morse).
Il est vrai que depuis que Colin Dexter ait cessé de mettre Oxford en scène, après la disparition de Morse, il y avait un manque à combler.

téléchargement

La romancière Veronica Stallwood a publié ses 2 premiers romans au tout début des années 1990 ; elle revint en Angleterre en 1971 avec ses enfants après quelques années passées à Bruxelles avec un mari fonctionnaire à l’union européenne, qui estimait qu’une épouse s’occupe uniquement de son foyer.
Après ces 9 années de mariage passées hors de l’Angleterre, il lui a donc fallu se reprendre en mains tant moralement que professionnellement, sa confiance en soi étant plutôt entamée. Heureusement,  son excellente connaissance de la langue française lui permit de trouver un emploi au sein d’une société américaine située à Oxford. Là, elle fut employée à la Bodleian Library, s’occupant de répertorier et classer les livres  lorsque la célèbre bibliothèque décida de s’informatiser.
Ses  2 premiers romans furent publiés sous le pseudonyme de « Kate Ivory », devenue entretemps le personnage récurrent de ses 14 polars – Kate Ivory peut, en grande partie, être considérée comme l’alter ego de la romancière = elle est elle-même romancière mais de romans historiques, et détective amateur plus ou moins à contre-coeur, car  Kate Ivory se retrouve toujours plongée malgré elle dans des enquêtes policières (source de ces informations = l’Oxford Times de mai 2008).

J’ai donc passé un agréable moment de lecture en compagnie de cette nouvelle série policière (nouvelle pour moi), mais vu qu’on en est déjà à 14 livres, dont les premiers ne sont plus édités, je ne sais pas si je vais poursuivre la découverte de ladite série.

Merci de tout cœur à Cecile (Cecile’s blog) pour cette découverte – un billet de Cecile sur une autre enquête de Kate Ivory ici.

arton21

 

 

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Commentaires
M
:-p C'est un petit appart que j'ai pas un château ;-)
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M
C'est très tentant, finalement tant mieux que ce ne soit pas traduit.
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L
Je l'ai lu il y a quelques années mais n'en ai pas gardé un souvenir impérissable. Par contre, je suis tout à fait d'accord avec vous sur "Morse" et "Lewis" ;-) Si vous aimez les séries anglaises policières, je vous conseille aussi "Whitechapel" et "Luther".
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T
Tu dois avoir un rhume, voilà pour ton problème de flair ;) :lol:
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T
C'est bien à Morse (ma série préférée) et à Lewis (qui n'a pas son charisme mais se défend dans ce nouveau duo) que j'ai pensé en découvrant ton billet. Je lis rarement des policiers, mais les séries policières britanniques sont les bienvenues dans le programme télé.
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