THE CUT-THROAT CELTS, de Terry Deary & Martin Brown

22 février 2011

THE CUT-THROAT CELTS, de Terry Deary & Martin Brown

Dans la collection « Horrible Histories »

Chaudement recommandé par le celtologue Claude Sterckx dont j’ai le grand plaisir de suivre les cours/conférences depuis près de 10 ans à présent – qui est par ailleurs le président de la SBEC (Société belge d’études celtiques), une société organisant deux colloques annuels passionnants réunissant des sommités, sur les études indo-européennes, venant des quatre coins de l’Europe (parfois aussi des USA).

Ces « Cut-Throat Celts » m’ont fait rire – parfois aux éclats - toute la journée pendant que j’étais plongée dans l’humour caustique et parfois très noir de Terry Deary, accompagné des dessins tout aussi drôles de Martin Brown.

Qui plus est, comparé à ce que j’ai déjà eu le plaisir de découvrir via ce que j’expliquais en introduction, le contenu est historiquement bien fait car il rejoint l’essence même de ce dont nous parles Claude Sterckx et ses amis.

J’y ai également retrouvé bon nombre de légendes que racontent Sterckx et ses collègues, mises à la sauce « Deary & Brown ».

Mon chapitre préféré est celui consacré aux femmes – qui ne voyaient pas toujours la vie en rose auprès de ces hommes rudes, abusant un peu trop de l’hydromel – chez les Celtes de Grande Bretagne et d’Irlande – ou du vin chez les Gaulois (qui sont aussi des Celtes, car comme le dit notre grand druide/barde « tous les Celtes n’étaient pas Gaulois, mais tous les Gaulois étaient Celtes ».

Ces dames avaient toutefois un avantage = les Celtes acceptaient le « mariage à l’essai d’une année » - et si le bonhomme les embêtait, hop fini ! et pas de contrat définitif, il pouvait retourner chez sa mère.

Le chapitre consacré aux différents modes de vie de nos ancêtres vaut le détour lui aussi, on y parle de croyances, superstitions, sacrifices, médecine. Et les druides ont forcément une place importante puisqu’ils étaient les seuls à détenir le savoir. L’école ? n’en parlons pas = devenir barde n’était vraiment pas une sinécure !

Jusqu’à présent, celui-ci est mon préféré parmi les trois livres de cette série, mais je suis certaine que les Egyptiens et les Saxons me réservent aussi quelques surprises et fous-rires. Cette collection de livres d’histoire est un vrai remède contre la morosité, la grisaille, le mauvais temps, la politique de m****, les fins de mois difficiles, les impôts et toutes ces petites joyeusetés qui nous empoisonnent l’existence.