ESCAPADE PARISIENNE, AVRIL 2010
C’est presque devenu une tradition en ce qui me concerne = chaque année je me rends – seule ou accompagnée – à Paris, pour visiter une expo et ensuite pour m’offrir une petite balade dans la ville, si le temps le permet.
Cette année, il l’a permis – au-delà de toute espérance : grand beau temps toute la journée, très frais le matin, et de plus en plus doux en cours de journée comme on pourra le constater sur les photos – les vestes se sont ouvertes et finalement au fur et à mesure que les heures tournaient.
Une amie ayant trouvé mon idée excellente et ayant elle aussi la possibilité d’aller à Paris en même temps que moi, nous avons accordé nos tickets de train et hop ! départ pour la ville-lumière.
Mon but cette année était l’exposition consacrée aux Femmes Peintres au joli musée Marmottan-Monet, que j’aurai l’occasion de chroniquer dans la rubrique Expositions. En attendant, je vous invite à cette jolie promenade le long de la Seine après avoir déjeuné et fait un peu de lèche-vitrines (très peu … cette parenthèse est pour rassurer mon banquier, au cas où il lirait ces lignes – seulement un tout petit livre de rien du tout à la boutique du musée, et quelques cartes).
L’amie qui m’accompagnait est une mordue des beaux immeubles parisiens et, ravie que j’aie pensé à prendre mon petit appareil photos, elle n’a pas hésité à photographier tout ce qui lui plaisait – avec moi dans la foulée (hélas !). Arrivées dans le métro de la Gare du Nord – très contentes car le train avait une demi-heure de retard (heureusement le musée n’ouvrait qu’à 11 heures) Quelques beaux immeubles parisiens et les détails de leurs façades – avec au milieu d’eux une mignonne petite gare, toute insolite, transformée en restaurant (j’ai eu la chance de pouvoir la photographier sans qu’une seule voiture ne passe à ce moment-là !) Cependant, le soleil nous souriant tellement, nous décidons que plutôt que de nous enfermer dans un autre musée, autant profiter de ce merveilleux ciel bleu et de cette douceur qui enjoint à la flânerie. Cette flânerie nous mène vers la rue où mon amie doit acheter des tas de choses pour une copine qui lui a donné des instructions très précises – pas question d’aller dans un autre magasin. Au passage, nous saluons Monsieur Jean de la Fontaine qui regarde benoîtement le Corbeau et le Renard. Et ensuite, une jolie naïade au milieu d’un parterre joliment fleuri. (Vous le constaterez, les vestes sont toujours bien fermées.) Nous nous dirigeons doucement, droit devant nous, vers le Trocadéro. Mon amie décide que je dois absolument être photographiée auprès de ce beau poète barbu, qui (c’est elle qui le dit) ressemble à mon défunt mari. Soit, s’il le faut = en avant pour la photo ; d’abord je m’incline devant le poète (qui entre nous ressemble autant à mon Marc que moi à une hirondelle). Tant qu’à faire, je lui fais un bisou et je ne vous dis pas les ricanements d’un jeune couple qui passait par là ! Bon, c'est pas tout de faire le clown mais où sommes nous ? Nos pas nous mènent tout naturellement vers le Trocadéro, la Tour Eiffel et les bords de Seine – où nous nous ruons toutes les deux chez un marchant qui vend des babioles souvenirs hyper kitsch et du coup, je m’achète une « boule de neige » supplémentaire pour ma petite collection = vous savez bien, ces trucs rigolos où tombe la neige lorsqu’on les secoue. Suis ravie évidemment – et du coup, Anne m’imite pour son petit-fils (la belle excuse !). Au fur et à mesure que s’installe la douceur de l’air, les vestes d’abord s’ouvrent, ensuite tombent carrément – nous n’enlèverons rien de plus, rassurez-vous ! Quand on flâne, le temps passe plus vite qu’on ne se l’imagine et après un petit salut à celui qui fait encore et toujours le Zouave au pont de l’Alma, il est temps de songer à retourner à la Gare du Nord ; nous nous dirigeons vers la station de métro la plus proche, celle qui se situe près du Grand Palais. Non sans avoir pris le Petit Palais en photo, ayant été complètement nettoyé, il le vaut bien. Mon amie instant pour aussi photographier un Winston Churchill assez réussi, elle n’y coupera pas = photo avec lui !
Dans la station de métro par laquelle nous rejoignons la gare, un orchestre d’excellents jeunes musiciens jouent de très beaux morceaux classiques ; c’est à regret que nous ne pouvons rester à les écouter très longtemps, car le train risque de partir sans nous.