CASH, d'Eric Besnard

Cash a décidé de venger son frère Solal, assassiné au cours d’une arnaque ; bien sûr, cette vengeance ne pourra être qu’une arnaque bien étudiée, dès qu’il saura qui a commandité le meurtre de son frère… quoiqu’il ait déjà une petite idée.

Parallèlement, il est tombé amoureux d’une ravissante jeune femme, qui l’invite à rencontrer son père, homme d’affaires fort riche, au cours d’une vente de charité. Dubreuil n’a guère de sympathique pour le charmant Cash, mais il se sent fort attiré par contre par l’associée de Cash, la jolie et efficace lieutenante de police Julia Molina qui serre Cash depuis pas mal de temps, car elle espère une promotion, qutte à utiliser des moyens peu orthodoxes pour devenir chef du service des fraudes.

Pour elle c’est simple, Cash collabore avec elle pour qu’elle puisse coincer un escroc fameux, ou il va en prison ! Plutôt dur-dur comme choix.

Alors qu’elle poursuit son enquête sur un certain « Maxime », le lieutenant Molina est dans le colimateur de la police des polices qui fait une enquête interne.

Pour qu’une arnaque soit réussie, il faut des associés, des complices et c’est là que souvent les choses coincent ; dans les arnaques, même les mieux conçues, il y a souvent des grains de sable, des alliés qui se retournent contre vous, bref Cash et ses amis se sont attaqués à un gros poisson.

Mais le jeune homme a plus d’un tour dans son sac, heureusement.

A partir d’ici, je ne raconte plus rien car en dire plus serait en dire trop et on ne peut vraiment pas dévoiler le petit coin de cette intrigue, un peu compliquée, dont le scénario louche un peu vers « The Sting », la série des « Ocean’s » et aussi d’un petit film de série B made in USA « Confidence » de James Foley.

Je recommande chaudement « Cash » car le rythme du film est bien enlevé, pas un seul temps mort dans le suspense et l’on ne tient pas en place pour savoir comment cela se terminera, qui  va se faire rouler par qui. Même les très petites incohérences du scénario passent bien. C’est un film pétillant comme une coupe de champagne.

Les personnages sont légers, ironiques à souhait, très séduisants. Pas de violence dans le film, ou du moins très peu, et absolument pas gratuite.

Jean Dujardin est un Cash très séduisant, amoureux de la très jolie Garance, interprétée par Alice Taglioni, aux grands yeux innocents, mais …

La lieutenante de police Molina est interprétée par la séduisante Italienne, Valérie Golino que l’on retrouve avec grand plaisir dans un rôle qu’elle défend de manière épatante.

Jean Reno est l’ambigu père de Garance ; François Berléand, devenu incontournable désormais dans un film français, est l’un des complices de Cash et interprète à merveille les vieux râleurs.

Le chef de police est interprété par le Britannique Ciaran Hinds.

La fille de Berléand dans le film, Léa, est interprétée par Caroline Proust.

C’est Clovis Cornillac qui apparaît brièvement dans le rôle de Solal ; son assassin est  joué par Christian Hecq.

Tout le reste de la distribution est d’ailleurs épatante.

Comme je l’ai dit plus haut : A VOIR.