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mon bonheur est dans la ville
17 juillet 2009

LE CHANT DU DEPART, de Max Gallo

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Dans ce premier tome, on découvre un jeune garçon, plutôt laid, deuxième enfant d’une famille qui en compte huit, moqué par ses condisciples français pour son accent, humilié pour et par sa pauvreté, qui prend l’habitude de se taire mais n’en pense pas moins, trait de caractère qu’il conservera toute son existence.

Le jeune Napoleone lit et relit Jean-Jacques Rousseau qui l’inspire. Il est un jeune militaire, élève-officier, bien plus érudit qu’on ne le croit, car entrer dans une école militaire sous-entend un certain niveau intellectuel à cette époque.

Il va se mettre à lutter pour le bien-être des Français, du moins en est-il convaincu. Il veut à tout prix éviter le retour de la monarchie. Nommé général des armées d’Italie, il remporte la victoire au pont d’Arcole et devient la "coqueluche" des salons du Directoire. Il est l’idole des troupes, notamment en Egypte. Il a épousé Rose Tascher de la Pagerie, qu’il rebaptise Joséphine, à qui il écrira des lettres remplies d’amour à chacun de ses déplacements. A Arcole, son génie militaire a fait des miracles et c’est un visionnaire qui se prépare à partir à la conquête de l’Europe entière.

Il n’est guère besoin de présenter Napoléon Bonaparte, empereur des Français, "génie" pour les uns, "monstre" pour les autres. Sa misogynie, par contre, était bien réelle, pour lui les femmes n’étaient que des terres à conquérir. Un peu de cette misogynie semble avoir déteint sur l’auteur dans son approche de Joséphine de Beauharnais, dont le portrait tracé est peu sympathique. Malgré les défauts bien réels de la jeune femme (futile et dépensière), elle restera tout au long de son existence l’amie la plus fidèle de Napoléon.

Je ne suis pas une grande admiratrice de Bonaparte, son "code" empoisonna la vie des femmes pendants des années, cependant la biographie qu’en a écrit Max Gallo est intéressante : il y met (comme dans Robespierre, l’histoire d’une solitude ) l’accent sur le pouvoir absolu qui transforme l’humain en tyran. Les quatre actes de cette biographie se laissent lire comme un roman policier en raison de la gradation des événements. Le ton est parfois un peu solennel, comme si l’admiration de l’auteur pour son sujet passait dans l’encre et la plume.

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