LA PETITE DAME EN SON JARDIN DE BRUGES, de Charles Bertin
Ce petit livre, qui se lit très rapidement, est l’un des plus charmant qu’il m’ait été donné de lire. Lorsque l’auteur l’a écrit, sa délicieuse grand-mère est morte depuis un demi-siècle et pourtant son souvenir est on ne peut plus présent dans sa vie.
Le livre commence par un rêve que fait Charles Bertin d’aller retrouver sa grand-mère, Thérèse-Augustine, qui à chacun de ses anniversaires sonnait l’olifant en son honneur. Cela commença lorsqu’il a eu 10 ans.
Le livre est rempli d’épisodes similaires ; les protestations régulières auprès des autorités de l’adorable petite vieille, qui n’avait pas l’intention de se laisser faire.
Les rues de Bruges qu’ils parcouraient ensemble, les lectures qu’elle lui fit découvrir, les chateaux de sable construits ensemble à l’occasion du concours de plage... tout est resté entièrement vivant dans la mémoire de Bertin.
C’est un chant à l’affection que seule une grand-mère peut apporter à ses petits-enfants.