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mon bonheur est dans la ville
27 juillet 2009

MAMMA MIA, de Phyllida Lloyd


Abba - Mamma Mia
envoyé par ABBA

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18891314_w434_h_q80Sur une idyllique petite île grecque, entourée d’une mer toujours bleue, Donna a élevé seule sa fille unique, l’adorable Sophie. Celle-ci est sur le point de se marier et aimerait enfin connaître son père afin qu’il la mène à l’autel.  Ayant découvert par hasard le journal intime de sa mère, lorsque celle-ci avait 20 ans, elle sait que trois hommes pourraient être ce père qu’elle aimerait tant rencontrer, aussi envoie-t-elle une invitation au mariage à chacun d’eux.

Et c’est ainsi que Sam l’architecte, Harry le financier et Bill le bourlingueur débarquent dans l’île ; la jeune Sophie leur explique qu’en fait leur présence devrait rester secrète, pour faire une surprise à sa mère qui n’est au courant de rien.

Seulement voilà, même cachés dans une vieille bergerie transformée en chambre de fortune, trois hommes cela finit par se remarquer et Donna découvre le pot aux roses ; inutile de dire qu’elle est furieuse, surtout à cause de Sam, celui qu’elle a le plus aimé des trois, celui par lequel elle s’est senti la plus trahie.

Elle exige leur départ immédiat et les trois hommes, unis par leur infortune, décident de faire un petit tour de l’île ; la jolie Sophie passe la journée avec eux et leur demande de revenir au moins pour le mariage qui a lieu le lendemain.

18959996_w434_h_q80Pendant ce temps, Donna est consolée par ses deux meilleures amies, ses deux complices qui l’accompagnaient lorsqu’elles formaient le groupe disco « Donna & les Dynamos ». Il y a Rosie, la célibataire endurcie, qui écrit des livres de recettes de cuisine et Tanya qui en est à son troisième divorce et qui n’hésite pas à aguicher tous les hommes de l’endroit.

La situation va devenir un peu critique pour tout le monde car Donna ne veut plus voir ses anciens amants et Sophie veut absolument savoir qui est son père ; du coup ses relations avec sa maman sont un peu plus tendues, alors pourtant que ces deux-là s’adorent.

Sous ce merveilleux soleil, dans cette île de rêve, malgré l’hôtel qui tombe un peu en ruine et que Donna retape du mieux qu’elle peut, il faudra bien que l’amour triomphe, d’autant plus que la terrasse de l’hôtel se trouve à l’emplacement exact de la fontaine d’Aphrodite, déesse de l’amour.

Bien sûr que le scénario tient sur un timbre poste et est surtout un prétexte pour que l’on se mette à chanter les airs d’ABBA puisque la comédie musicale dont le film est inspiré était destinée à être un hommage à ce groupe dont j’ai toujours été une grande fan, même si tous mes copains se fendaient la frite lorsque je disais cela.

Toujours, cette manie de dire que si on n’aime le jazz, le rythm&blues, la musique classique baroque, le rock’n’roll, on n’est pas supposé aimer autre chose de gai, de léger, qui met de bonne humeur.

Alors je le dis sans détour : j’ai a-do-ré « Mamma Mia » (deux M svp), d’abord parce que le film est interprété par deux de mes actrices préférées : Meryl Streep et la britannique Julie Walters ; suite parce que du côté choix des acteurs masculins, c’est pas si mal non plus : Pierce Brosnan, Colin Firth et Stellan Skarsgard.

Ce qui est plaisant dans « Mamma Mia » c’est que tout le monde a l’air de s’amuser follement, je ne sais pas si sur le plateau de tournage, c’était le cas, mais en tout cas à l’écran on a vraiment une impression de bonne humeur générale et communicative.

C'est ludique, personne ne se prend au sérieux, on sourit du début à la fin. C'est merveilleux.

18959995_w434_h_q80Meryl Streep, qui peut aborder tous les régistres, est fort drôle et a un joli brin de voix ; elle entraîne tout le monde avec une énergie, une vivacité qui fait plaisir à voir. Et quelle émotion aussi lorsqu’elle se retrouve face à Sam, son unique amour.

Julie Walters, que l’on connaît par son rôle dans la mère de Ron, dans les « Harry Potter », est une actrice anglaise que j’adore ; je l’ai découverte dans « Educating Rita » face à Michael Caine, et c’était un vrai plaisir. Elle était également fort émouvante dans « Calendar Girls » ; c’est aussi elle qui aidait « Billy Elliot » à révéler son talent de danseur et dans « Before you go », elle était une sœur un peu psycho-rigide, énervée parce qu’elle était supposé s’occuper des funérailles d’une mère particulièrement antipathique. On a aussi pu la voir dans « Becoming Jane » et énormément d’autres réalisations où elle est à chaque fois excellente.

Je ne connaissais pas l’actrice Christina Baranski, mais elle entre parfaitement dans l’ex-trio toujours plein de vitalité, sa manière de traîner les jeunes mâles derrière elle vaut son pesant d’or..

18960010_w434_h_q80Côté masculin, cela se pose un peu là aussi : Pierce Brosnan, ex-James Bond, qui m’a fait hurler de rire dans « Matador », ne chante peut être pas vraiment bien (ce n’est pas moi qui lui jetterai la pierre, je chante aussi faux qu’une vieille casserole) mais quelle allure. Pas étonnant qu’en Sam, il reste l’amour de Donna.

Et évidemment Colin Firth ne se présente plus ; il est systématiquement craquant dans tous les rôles qu’il interprète et sa filmographie est longue. Il fut un formidable Mr. Darcy dans la version télévisée de « Pride & Prejudice », un Vince assez trouble dans « Where the truth lies », un touchant père de famille multiple dans « Nanny McPhee », un Aurelius plein de panache dans le sympathique nanar qu’était « La dernière légion », sans oublier « Love Actually » , etc etc.

Ici encore, en Harry l’as de la finance de Londres, il a non seulement de l’allure mais dans le rôle de ce financier sérieux qui voudrait bien devenir un aventurier, il est non seulement craquant mais il est super drôle.

Stellan Skargard est un acteur qu’on a pu voir dans la trilogie des Pirates des Caraïbes, mais qui fut aussi Goya dans « Goya’s ghosts ». C’est un acteur plutôt cantonné dans des seconds rôles mais qui mériterait d’être plus souvent mis en vedette.

Il m’a beaucoup surprise dans ce rôle de Bill le bourlingueur, où il se montre drôle, un peu dépassé par les événements, alors que le régistre de Skargard est plutôt sérieux d’habitude.

mammaCôté jeunesse, c’est sympa aussi. Amanda Seyfried interprète gentiment la jolie Sophie qui voudrait bien savoir qui est son papa ; ses copines sont jouées par Rachel McDowall et Ashley Lilli. Quant au fiancé, il est joué par Dominic Cooper.

Ce qui est fort drôle aussi, c’est tout le personnel de l’hôtel « Villa Donna » qui donne la réplique à la patronne lorsqu’elle chante, comme un chœur de théâtre grec, commentant les événements. J’ai adoré ce clin d’œil – comme dit l’une des copines de Donna « on est en plein dans une tragédie grecque »

De plus en y regardant bien, vous pourrez découvrir les membres masculins du groupe ABBA en musiciens sur l'île.

Tout cela se passant sous le ciel bleu et le soleil de Grèce, bref c’est « total vacances » pour les spectateurs, qui trépignent de joie dans leurs fauteuils.

Et je ne vous dis pas le générique de fin – surtout ne le ratez pas, c’est trop bien !

Allez hop , c’est dit = je ressors mes patdeph et mes t-shirts à paillettes.

18965700_w434_h_q80En conséquence, si vous n’avez pas vraiment le moral ces jours-ci ou si le temps est trop gris et vous rend aussi maussade que lui, précipitez-vous !

allez voir « Mamma Mia »,   cela vaut tous les anti-dépresseurs de la terre, et la sécu vous remerciera. D’ailleurs elle devrait rembourser le prix d’entrée au cinéma.


Abba - Voulez-Vous
envoyé par ABBA

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