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mon bonheur est dans la ville
22 juillet 2009

SECRET SMILE, de Nicci French

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Miranda Cotton rentrant d’une journée de travail de décoratrice d’intérieur, découvre son petit ami occupé à lire l’un de ses journaux intimes du temps où elle était adolescente. Outrée, elle réalise soudain qu’il est temps pour elle de terminer cette elation.

Elle n’aime pas ce Brendan Block, autant finir rapidement, à un stade débutant où personne ne souffrira vraiment beaucoup, ce n’est pas comme s’ils étaient ensemble depuis des années.

Seulement voilà, ce que Miranda ne réalise pas dans sa candeur, c’est que sa franchise va la projeter tout droit en plein cauchemar, dans une spirale d’angoisse.

Deux semaines après cette rupture, sa sœur aînée l’invite afin de lui présenter son nouveau boyfriend, un boyfriend qu’elle connaît et elle espère que Miranda n’en souffrira pas trop ! Sa sœur lui dit savoir à quel point la rupture décidée par Brendan fut pénible pour elle…….

Pour Miranda le cauchemar commence car l’homme est un manipulateur né, une sorte de psychopathe qui la fait passer auprès de tous – y compris de sa propre famille – pour une menteuse pathologique, n’acceptant pas une rupture.

La machination est machiavélique car plus personne ne croit la jeune femme, la moindre action, la moindre parole pour tenter de faire comprendre à tous que Brendan les trompe se retourne systématiquement contre elle.

Dans l’ombre, l’homme s’amuse en tirant les ficelles comme un marionnettiste, il a toujours un léger sourire sardonique en regardant Melinda, il s’arrange systématiquement, mensonge après mensonge, pour la mettre dans l’erreur.
Lorsqu’après s’être immiscé via Kerry au sein de la famille Cotton, Troy le jeune frère de Melinda est retrouvé pendu – personne ne met le suicide en doute, après tout le jeune garçon de 17 ans était un ado fragile et compliqué, mal dans sa vie.

Seule Miranda est convaincue qu’il ne s’agit pas d’un suicide mais comment prouver que son ex, futur mari de sa sœur, y est pour quelque chose ?

Au moment d’épouser Kerry, il l’abandonne également et peu après épouse la meilleure amie de Melinda.

Même le détective chargé de l’enquête sur la mort de son frère commence à se retourner contre elle ; heureusement elle entrevoit une lueur d’espoir grâce à la psychologue qui la traite depuis la mort de son frère.

Et voilà que Laura meurt également. Miranda sait que plus rien, ni personne désormais ne pourra la sortir des griffes de ce malade puisqu’elle sera même menacée d’harcèlement et menacée de prison.

Malgré sa force de caractère, la jeune femme est au bout car à chaque fois qu’elle entrevoit une possibilité de recommencer à vivre normalement, le malade mental s’y introduit de l’une ou l’autre manière. 

« Affolant » est le premier mot qui m’est venu à l’esprit à propos de ce suspense psychologique qui glace les sangs.

Cette histoire m’a réellement fichu la chair de poule ; avec cet espèce de plaisir un peu malsain qui fait qu’on adore « jouer à se faire peur », j’ai lu d’une traite cette histoire qui me fait vraiment froid dans le dos rien que d’y penser ! On dit que les enfants adorent jouer à se faire peur, apparemment les adultes aussi !

La méchanceté du personnage masculin principal est vraiment effrayante.

Voilà un thriller qu’il ne me sera pas facile à oublier ; c’est réellement à avoir peur d’entamer et finir une relation peu intéressante. Après avoir refermé le bouquin, je me suis dit « Vive le Célibat ! » parce que si c’est pour ce retrouver coincée dans une telle toile d’araignée… merci bien !

J’avais espéré qu’une fois le roman lu et rangé, je pourrais mettre cette histoire derrière moi, mais pas du tout, cela ma colle véritablement à la mémoire…

Et dire que j’oublie parfois très vite des romans sympas ! Y a pas de justice.

En tout cas, le couple d’écrivains britanniques qui écrit à quatre mains, sous le pseudo de Nicci French, excelle dans ce type de romans remplis de suspenses psychologiques, mais je ne tenterai pas une autre expérience. Ce livre m’a mise mal à l’aise et tous les livres de Nicci French sont construits sur ce même canevas de malaise quotidien dont on ne sait pas comment se sortir.

 

41X5l6iNQCL__SL500_AA240_Le titre français de ce thriller psychologique est « Sourire en coin ».

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