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mon bonheur est dans la ville
21 juillet 2009

A NECESSARY END, de Peter Robinson

arton1426Eastvale, charmante bourgade du Yorkshire, l’ "honorable" Honoria, membre totalement de droite du Parlement pérore dans la salle des fêtes municipales sur les bienfaits d’une nouvelle implantation nucléaire dans la région. Pendant ce temps, une manifestation anti-nucléaire tourne mal à l’extérieur du bâtiment.

La police assaille brutalement les manifestants désireux d’entrer ; en quelques minutes, ce qui devait être une manifestation pacifiste tourne à l’émeute. Dans la bagarre, manifestants et policiers sont blessés plus ou moins gravement ; un homme est mort et le légiste découvre qu’il a été poignardé. Cet homme étant un policier, le bureau central de la police londonnienne expédie l’un de ses meilleurs éléments pour enquêter sur ce crime.

L’inspecteur en chef de la police d’Eastvale, Alan Banks, s’attend au pire car l’homme en question est le Superintendant Richard Burgess, surnommé "Dirty Dick Burgess" par ses collègues et pas uniquement pour sa mentalité de macho sexiste et raciste. Burgess est un arriviste sans scrupule n’hésitant pas à piétiner tout ce qui se trouve en travers de sa route vers le sommet. Il n’épargne d’ailleurs par les sarcasmes à Banks, son ex-collègue venu s’enfermer à la campagne.

Immédiatement, le superintendant focalise son agressivité sur une communauté marxiste new-age vivant à Maggie’s Farm. Pour lui, il ne fait aucun doute que le meurtrier soit parmi eux, cela en devient obsessionnel ; pour lui tous les maxistes sont des terroristes, il utilisera donc des méthodes de terreur pour les faire parler. L’inspecteur Banks tente de calmer le jeu mais Burgess est son collègue et supérieur dans cette enquête, l’animosité de ce dernier pourrait lui valoir quelques problèmes. Le Londonien balaie toutes les suggestions faites par Alan Banks afin d’orienter les recherches dans d’autres directions.

Le crime, maquillé en suicide (ou est-ce vraiment un suicide ?), du propriétaire de Maggie’s Farm va pourtant décider Banks de mener son enquête, peu importe ce que décidera Burgess. L’inspecteur a découvert des indices reliant le policier assassiné à d’anciennes relations du propriétaire, ainsi qu’à ce dernier et sa première épouse morte dans des circonstances mystérieuses.

Troisième enquête de l’inspecteur en chef Alan Banks de la police d’Eastvale, homme intelligent et sensible, un peu surpris par la montée de la violence même dans ce coin retiré du Yorkshire. Quand il pense qu’il a quitté Londres pour échapper à la violence urbaine, il sent assez mal à l’aise face au crime qui débarque aussi régulièrement à Eastvale.

Peter Robinson offre ici une palette de personnages pittoresques, que ce soient les habitants de la communauté post-flower power ou l’odieux Superintendant Burgess ; ses joutes verbales avec le légiste d’origine écossaire sont un petit bijou d’humour.

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Commentaires
M
J'ai encore une fois dévoré ce roman. Décidément, une valeur sûre quand j'ai envie d'un bon policier ! CeDirty Dick, tu as vraiment envie de lui coller une bonne paire de claques !
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